C’est en 2018 que Yann Lévy (Escondite, Biiru, Gokudo, Hanzō) a eu l’idée du concept derrière le Neo Tokyo : un endroit à l’esthétique rétrofuturiste inspirée notamment du film Blade Runner – dont il est un fan « inconditionnel » – et du mouvement « cyberpunk », où on servirait des ramens et autres plats de nouilles tels qu’on peut en déguster au Japon, un pays que le restaurateur a visité maintes fois.

Un peu avant que la pandémie frappe la planète, il jette son dévolu sur un local situé au rez-de-chaussée du 425, avenue Viger Ouest, récemment entièrement rénové, et au cœur d’un secteur en plein développement, avec le nouveau complexe Humaniti tout à côté, et entouré du Palais des congrès et de la Caisse de dépôt et placement du Québec, entre autres. « J’habite dans le coin depuis des années, donc je connais bien le quartier, ce qu’il y a… et ce qu’il n’y a pas, dont des ramens ! », raconte-t-il.

  • L’esthétique rétrofuturiste s’inspire notamment du film Blade Runner.

    PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, LA PRESSE

    L’esthétique rétrofuturiste s’inspire notamment du film Blade Runner.

  • Une des spécialités du Neo Tokyo : les mazemen, des plats de nouilles sans bouillon.

    PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, LA PRESSE

    Une des spécialités du Neo Tokyo : les mazemen, des plats de nouilles sans bouillon.

  • Le restaurateur Yann Lévy, l’homme derrière le Neo Tokyo Noddle Bar.

    PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, LA PRESSE

    Le restaurateur Yann Lévy, l’homme derrière le Neo Tokyo Noddle Bar.

  • La décoration nous transporte quelque part dans une ruelle de Tokyo.

    PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, LA PRESSE

    La décoration nous transporte quelque part dans une ruelle de Tokyo.

  • Le bol Crème de Bacon.

    PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, LA PRESSE

    Le bol Crème de Bacon.

  • L’endroit connaît un engouement certain depuis son ouverture.

    PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, LA PRESSE

    L’endroit connaît un engouement certain depuis son ouverture.

  • La carte des cocktails propose des créations rafraîchissantes et légères qui s’accordent bien aux plats. Sur la photo, le mocktail Ice-Tea avec thé au jasmin et litchi.

    PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, LA PRESSE

    La carte des cocktails propose des créations rafraîchissantes et légères qui s’accordent bien aux plats. Sur la photo, le mocktail Ice-Tea avec thé au jasmin et litchi.

  • Quelques à-côtés : salade de concombres et sésame, poulet karaage épicé, wonton aux crevettes.

    PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, LA PRESSE

    Quelques à-côtés : salade de concombres et sésame, poulet karaage épicé, wonton aux crevettes.

  • Le ramen Tonkotsu.

    PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, LA PRESSE

    Le ramen Tonkotsu.

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Préférant jouer de prudence durant cette période d’incertitude, il a attendu que la situation soit plus stable avant de mettre son projet en branle et a enfin ouvert ses portes en décembre, après de multiples problèmes et délais. Le succès a été instantané, si bien qu’il a dû fermer quelques semaines pour faire des ajustements. Rouvert début 2023, avec une carte raccourcie pour l’instant, le Neo Tokyo ne prend pas de réservations. Lors de notre passage, mercredi, une file s’était formée avant l’ouverture des portes, à 17 h 30. Quelques minutes plus tard, le resto était plein, ce qui témoigne de l’intérêt pour cette nouvelle offre dans le quartier.

Il est vrai qu’avec son design où on a l’impression de se retrouver dans une ruelle de Tokyo illuminée par les néons et affiches, l’endroit attire le regard. Et la carte, elle, propose une incursion dans l’univers des bars à nouilles nippons. Il y a une soupe ramen tonkatsu et quelques entrées qui ne déstabiliseront pas les amateurs d’izayakas – poulet karaage, gyoza, wonton de crevettes – mais le restaurateur aimerait concentrer son offre autour des mazemens, des bols de nouilles sans bouillon. Celui à la crème de bacon est riche et savoureux, rappelant les nouilles carbonara avec une touche asiatique. Le Neotokyo Taiwanese Mazesoba, avec son soboro de bœuf (bœuf haché cuit dans un dashi), ses diverses garnitures, œuf coulant et ses nouilles cachées au fond – il faut tout mélanger ! – vient avec un petit bol de riz, qu’on utilise pour déguster les garnitures restantes au fond du bol une fois les nouilles avalées. Plusieurs plats ont d’ailleurs été créés en collaboration avec Sighetoshi Nakamura, qui détient un resto du même nom à New York, considéré comme plusieurs comme un « dieu » des ramens, avec qui Lévy s’est lié d’amitié.

Pour étancher sa soif, des cocktails rafraîchissants et légers, saké et bières japonaises en fût sont de la partie. Le restaurateur compte au cours des prochains mois ajouter des items sur sa carte, ouvrir sur l’heure du midi et aussi plus tard en soirée, en mode snack-bar. Et gageons que la clientèle sera au rendez-vous !

Ouvert du mardi au samedi, de 17 h 30 à 22 h

425, avenue Viger Ouest, Montréal

Consultez le site du restaurant