Vous cherchez où prendre une bouchée, simple, mais juste assez raffinée ? Ajoutez cette adresse à votre carnet : Octo, sur la Promenade Ontario, a tout ce qu’il vous faut. Même de l’ambiance et de quoi agréablement vous désaltérer.
Au menu de cette nouvelle table, ouverte cet hiver, des petits plats d’inspiration asiatique, mais pas seulement. Pensez cuisine de rue revisitée avec une touche montréalaise ici, un clin d’œil là. Avec quelques classiques éclatés : huîtres, ou pourquoi pas des rouleaux impériaux, une frite (sauce okonomi) ou des dumplings à l’agneau, pour petits appétits, à petits prix (de 4 $ à 27 $ l’assiette). Notez que les gros appétits y trouveront facilement leur compte à prix moyen.
La courte carte compte en effet quelques plats plus costauds, à partager toujours : pieuvre grillée, canard façon Pékin, carpaccio à la vietnamienne (bò tái chanh), hot-dog revisité (dans un bao, en clin d’œil à celui de la pâtisserie Harmonie, dans le Quartier chinois), sans oublier le calmar Chinatown, un plat « légué » qu’on retrouvait naguère au menu du Chien Fumant.
C’est aux propriétaires du bien-aimé Flamant voisin (la porte d’à côté, lequel renaîtra de ses cendres prochainement, avec un nouveau nom et en mode bar à vin, on vous en reparlera, c’est certain !) que l’on doit ce nouveau repaire, qui grouillait de monde un petit mardi soir, tard, lors de notre passage. Grands amateurs de bouffe asiatique en général, et de rue en particulier, David Hibon et Pascal Bolduc, les deux copropriétaires – qui se sont justement connus au Chien Fumant dans une autre vie –, ont sauté sur l’occasion quand ce local s’est libéré. « L’idée, c’est de permettre aux gens de sortir à petit prix, explique David Hibon, aux cuisines. Le thème est asiatique, mais ce n’est pas 100 % asiatique, c’est plutôt une formule style dim sum, à partager, avec un service en continu. » Et un joli roulement, sans réservation, sachez-le.
À boire, à nouveau, la carte est plutôt courte, mais efficace, avec une sélection de quelques vins qui s’accordent habilement avec les petits plats proposés. Côté cocktails, Pascal Bolduc s’est amusé à concocter une carte plus élaborée, « à la japonaise », avec des présentations plus minimalistes, et toujours une « twist » asiatique. Soulignons le ti-punch au jalapeño (et au mirin), le Vesper au pandan (et au saké), le Cherry Lover (au poivre de Sichuan), et pourquoi pas un spritz (à la bière chinoise Tsingtao).
Pourquoi « Octo », au juste ? Pour « octopus », animal marin qui fascine ses propriétaires et qui habille joyeusement un mur complet du restaurant, gracieuseté de la tatoueuse Rebecca Guinard. Mais aussi pour « huit », un chiffre qui porte chance dans la culture chinoise, ainsi que pour « octogone », forme géométrique que l’on retrouve à droite et à gauche dans la sombre salle à manger violette, plutôt concept, conçue par le studio Blazys Gérard. « On voulait une ambiance dark, glisse David Hibon. Il n’y a pas beaucoup de restos violets, je le sais, mais c’est la couleur de la pieuvre, et c’est ma couleur préférée ! Et puis ça reflète nos personnalités… »
Ouvert du mardi au vendredi, de 17 h à 1 h, fermé au public les samedis, mais ouvert aux évènements privés
4045, rue Ontario Est, Montréal
Consultez le site d’Octo