Ils teintent notre vision du monde et de l’actualité. Dictent nos actions en douce. Et permettent aux politiciens et groupes de pression de mieux nous influencer. Ces ratés du cerveau – appelés biais cognitifs – ont été identifiés par dizaines. Jusqu’à vendredi, Dialogue lève le voile sur certains des plus troublants d’entre eux et montre comment atténuer leur emprise.

Ces biais qui nous emprisonnent dans la mauvaise voie

Quand nos efforts intenses ne portent pas leurs fruits, déclarer forfait est si dur que nous préférons souvent nous acharner et nous enfoncer. Cette erreur très répandue peut aussi brouiller le jugement de nos élus. Voici le cinquième et dernier volet de notre série sur les biais.

Lisez « Biais cognitifs : Ces biais qui nous emprisonnent dans la mauvaise voie »

Ces biais qui contaminent les intelligences artificielles

Les films de science-fiction dépeignent un monde peuplé de robots destructeurs. Dans l’immédiat, le vrai danger est tout autre : que l’intelligence artificielle (IA) aggrave les inégalités sociales, en intégrant et en amplifiant les erreurs de raisonnement des humains.

Lisez « Biais cognitifs : Ces biais qui contaminent les intelligences artificielles »

Ces biais qui nous rendent racistes et sexistes

Injuste, moi ? Rares sont les gens qui répondront oui à cette question. Nous avons pourtant inconsciemment tendance à favoriser ceux qui nous ressemblent. Et à percevoir le reste de l’humanité de façon moins indulgente.

Lisez « Biais cognitifs : Ces biais qui nous rendent racistes et sexistes »

Ces biais qui creusent des fossés idéologiques

Notre attention et notre mémoire sont beaucoup plus sélectives que nous le pensons. Ce qui nous facilite la vie, mais peut finir par nous dresser les uns contre les autres et nous faire croire des faussetés.

Lisez « Biais cognitifs : Ces biais qui creusent des fossés idéologiques »

Comme des lunettes déformantes

Émilie Gagnon-St-Pierre et Cloé Gratton n’étudient pas l’astrophysique dans leur laboratoire. Ni la génétique ou la biologie moléculaire. Mais leurs interlocuteurs se montrent parfois ébahis lorsqu’elles relatent leurs recherches.

Depuis cinq ans, les deux doctorantes en psychologie cognitive se passionnent pour les biais. Ces raccourcis de pensée automatiques et involontaires, qui brouillent notre perception de la réalité, nos choix et notre jugement. Et peuvent ainsi avoir de lourdes répercussions. Erreurs, conflits, injustices, radicalisation…

Lisez « Biais cognitifs : Comme des lunettes déformantes »

Réduire l’emprise des biais en 10 étapes

Les biais cognitifs sont aussi inévitables qu’insaisissables. À moins de se comporter en détective et de soumettre ses pensées erronées au tordeur, comme permet de le faire la psychothérapie quand elles font voir la vie en noir. Voici 10 façons de relever ce défi, qui requiert temps et recul.

Lisez « Réduire l’emprise des biais en 10 étapes »