Lorsque nous vous racontons des histoires inspirantes, vous réagissez toujours en grand nombre. Vous nous confiez chercher un espace public où la discussion est possible. Une agora où les solutions peuvent être échangées. Un forum où l’empathie l’emporte sur l’insulte.

La section Dialogue, c’est une réponse à ce souhait. Vous y trouverez la perspective que la section Contexte vous offre tous les dimanches, mais dans un environnement distinct, du lundi au vendredi.

Vous pourrez y lire Nathalie Collard, Vincent Brousseau-Pouliot, Philippe Mercure et Alexandre Sirois qui troquent leur plume d’éditorialistes pour celle de chroniqueurs. Leur mandat sera de provoquer des rencontres et des réflexions qui favorisent l’ouverture aux idées nouvelles. Vous constaterez rapidement combien ils souhaitent donner du sens à ce flot continu de questions qui nous préoccupent.

À cette solide équipe s’ajoutent de nombreux collaborateurs, dont plusieurs que vous appréciez déjà (Marie-France Bazzo, Michel C. Auger, Régis Labeaume et Maxime Pedneaud-Jobin). L’autrice Rafaële Germain, dont les réflexions vous ont plu au cours de l’été dans Contexte, se joindra aussi à Dialogue chaque semaine.

Cet espace que nous créons doit reposer sur une conversation où les idées peuvent (et doivent !) s’entrechoquer. Une conversation à laquelle vous êtes invité. Vous trouverez d’ailleurs dans ce numéro comment y participer : par un témoignage, une lettre d’opinion, un commentaire ou même une question sur laquelle vous souhaitez que notre équipe se penche.

C’est l’ouverture aux idées nouvelles et la présomption de bonne foi de part et d’autre qui nous permettent d’avancer. Il en va de la santé de notre démocratie. Pendant toute la semaine de lancement de Dialogue, c’est d’ailleurs le thème que nous avons choisi d’approfondir, inspirés par l’appel à l’action de l’ex-candidate à la présidence américaine Hillary Rodham Clinton, qui a exprimé pendant l’été sa profonde inquiétude devant la montée de la solitude chez ses concitoyens. Car, lorsque nous restons repliés chacun chez soi, notre tolérance au sain débat d’idées s’effrite, laissant la porte toute grande ouverte à la polarisation. À la radicalisation.

Oh, entendre un point de vue contraire au nôtre, c’est rarement agréable. C’est souvent confrontant, frustrant. Mais c’est de cette conversation que naissent les idées, la compréhension de l’autre, et des bases pour bâtir quelque chose de durable.

Avec Dialogue, on souhaite tenter le coup avec vous. C’est notre espace à tous, notre place publique.

Qu’en pensez-vous ? Participez au dialogue