Mieux recycler
Dans la plupart des pays où le recyclage domestique fonctionne bien, on demande à la population de trier les matériaux et de les mettre dans des bacs distincts : papier, carton, verre, métal, plastique. Dans certains pays, on va jusqu’à trier par type de plastique comme la pellicule, les sacs et autres. Pourquoi ne pas faire comme cela ici dans la région métropolitaine ? Cela permettrait un recyclage de qualité optimale, donc suffisamment de revenus pour financer ces opérations et probablement dégager des profits. Ce serait aussi beaucoup plus écologique quand on sait qu’une grande partie du recyclage va à l’enfouissement en ce moment. Le recyclage, c’est la responsabilité de tous.
Jacques Bournival
Un crédit pour les personnes sans voiture
Nous devrions nous inspirer de la Californie et offrir un crédit d’impôt aux personnes sans voiture. Il pourrait être pondéré par région pour en capturer l’aspect régional. C’est ce genre de proposition qui ferait avancer le Québec.
Hugo Cordeau
Cesser d’opposer le public au privé
En santé, il faut cesser d’opposer le public au privé. Le privé ne peut remplacer le public, mais il peut être complémentaire au public. Travaillons tous ensemble vers les mêmes objectifs, clairement définis et transparents. Le tout avec les mêmes budgets.
Johanne Pratte
Un minimum de véhicules électriques
Malgré le large déploiement de notre réseau de bornes de recharge, le Québec parvient difficilement à mettre sur la route des voitures électriques. Qu’est-ce qui explique que certains pays parviennent à obtenir une part plus importante des véhicules construits ? Ceux-ci ont-ils mieux réglementé la cadence d’entrée de ces véhicules que nous ? Les manufacturiers semblent avoir le contrôle décisionnel de notre marché. Les subventions gouvernementales sont certainement fort appréciées des acheteurs de véhicules électriques, mais ces incitatifs atteignent peu les constructeurs automobiles étrangers. Notre réglementation devrait plutôt cibler les réseaux de distribution locaux. Imposer un minimum de véhicules électriques aux concessionnaires serait plus efficace, car ces derniers ont une bien meilleure écoute des constructeurs qui dépendent de l’efficacité de leur réseau de distribution. Qu’est-ce qu’on attend ?
Pierre-Paul Léger
Inciter les gens à aller voter
On cherche des solutions pour inciter les gens à aller voter. Pourquoi le gouvernement n’offrirait-il pas 20 $ de don à des organismes communautaires pour chaque personne qui est allée voter ? Le décompte peut se faire après les élections. De toute façon, on dépense beaucoup d’argent en campagne de publicité pour inciter les gens à voter.
Albert Sibley
Des incitatifs pour les retraités
Offrir aux retraités la possibilité de retourner sur le marché du travail dans leur domaine respectif (santé, éducation, etc.) avec un revenu libre d’impôt pour une somme allant jusqu’à 40 000 $. De nombreuses personnes pourraient combler le manque de main-d’œuvre.
Mario St-Onge
Pas de minage de cryptomonnaies au Québec
Je proposerais une chose très simple qui ne coûterait pas un sou : interdire le minage de cryptomonnaies sur le sol québécois. Ces « monnaies », qui n’ont aucune nécessité et qui couvrent des opérations parfois mafieuses, utilisent une très précieuse ressource, l’électricité, qui sera de plus en plus difficile à produire, selon ce qu’on nous dit. Un non-sens.
Françoise Chesnay
Une taxe spéciale à durée déterminée
L’idée de Québec solidaire n’est pas mauvaise, mais elle mériterait d’être peaufinée. Il devrait y avoir une taxe spéciale (assez élevé) sur les revenus supérieurs, et non les fortunes (actif net). Celle-ci pourrait croître en fonction du revenu et être balisée de la façon suivante : elle pourrait être temporaire, par exemple d’une durée fixe de cinq ans, et les fonds engrangés ne devraient servir qu’à des fins spécifiques liés aux infrastructures, soit les écoles et le réseau routier. Je crois que l’acceptabilité sociale ne serait alors plus un problème… tout le monde comprend le déficit cumulatif aux infrastructures et le fait que les plus fortunés devraient accepter de mettre la main à la pâte. La taxe spéciale à durée déterminée éliminerait l’argument prévisible de l’exode des personnes fortunées.
Jocelyn Jeffrey
S’attaquer à la vitesse sur les routes
Faire respecter la vitesse maximale sur les routes engendrerait une diminution de la consommation d’essence d’environ 10 %. Les revenus engendrés par les contrevenants pourraient être versés dans un fond de lutte pour les changements climatiques.
Marc Vaillancourt
Réduite la taille de l’État
Quel parti aura le courage de parler de réduire la taille de l’État ? À regarder les organigrammes de nombreux ministères, il y a beaucoup trop de paliers pour avoir une gestion efficace, particulièrement en santé, en éducation, en environnement, etc. Quand allons-nous cesser de multiplier les études avant d’agir ? Surtout quand les solutions, sans être nécessairement faciles, sont connues et applicables.
Suzanne Blackburn
Des chansons en français
Il doit y avoir une augmentation importante des chansons en français durant les heures de grande écoute.
Mari Deschênes
Taxer les jeux de hasard
Sur le plan des revenus du gouvernement, je suggère de taxer les revenus du hasard. Les gens qui font des gains au Casino ou à Loto-Québec devraient payer des impôts comme pour un gain en capital. Ou même mieux, ajouter les gains aux revenus des contribuables gagnants.
Jean Lelièvre
Un gros coup de barre en éducation
Tout d’abord, changer la composition des classes et revoir l’accès et le financement aux écoles privées. Mieux financer le secteur public et mieux soutenir les enseignants pour éviter l’hémorragie des départs. Donner accès à tous les élèves aux programmes à vocation particulière. Favoriser le développement des garderies plutôt que celui des maternelles 4 ans et offrir un programme intensif pour les éducatrices en services de garde.
Denyse Gagnon
Fin des voitures à essence
En environnement, il faut devancer la date de la fin de la vente des voitures à essence. Ça me semble une évidence.
Mathieu Normand
Protéger nos cours d’eau
Individuellement, nous sommes peu disposés à modifier significativement nos comportements néfastes pour l’environnement. Les raisons historiques qui ont conduit à une dégradation navrante de nos lacs et de nos rivières sont multiples et résultent souvent d’inaction politique. Au-delà des sommes consacrées ou promises, le Québec doit légiférer pour forcer l’atteinte de résultats concrets. Dans les dernières décennies, nous sommes intervenus pour réduire nos rejets dans nos cours d’eau. Force est de constater que les mesures prises jusqu’à maintenant s’avèrent insuffisantes. Nous ne pouvons plus impunément rejeter nos eaux usées dans nos lacs, nos rivières et le fleuve Saint-Laurent. Il est inacceptable qu’au Québec, nous ne prenions pas les mesures appropriées pour enrayer le vieillissement accéléré de nos lacs et noscours d’eau. Il est clair que le cadre légal actuel est inefficace ou non respecté. Si rien ne change, nous continuerons à détruire cette richesse inestimable. Il ne peut plus y avoir aucune ambiguïté sur ce qui est acceptable ou non.
Claude Provencher
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