C’est la rentrée scolaire pour des milliers d’enfants et j’aimerais partager une réflexion que je me fais depuis plusieurs années à cette période-ci de l’année.

Je suis mère de deux enfants et ma plus jeune commencera sa cinquième année du primaire. Cette année encore, j’ai eu la tâche d’acheter les fournitures scolaires à partir de la liste fournie par son école. Les cahiers d’apprentissage en mathématiques, français et anglais doivent être achetés dans une librairie précise, laquelle met à la disposition des parents ces cahiers qui ont été précommandés par ladite école. Pourquoi ces cahiers n’ont-ils pas été livrés directement à l’école, puis remis aux enfants lors de la rentrée ?

L’achat des fournitures scolaires incombe à tous les parents d’élèves fréquentant une école primaire du Québec. Pourquoi cette tâche n’est-elle pas assurée par les écoles ? Pourquoi demander à des milliers de parents de le faire ?

Certes, cela demanderait aux écoles des ressources pour s’occuper des commandes puis pour distribuer le matériel dans les classes, selon les besoins et exigences des professeurs. Toutefois, l’achat des fournitures scolaires en grande quantité permettrait probablement de faire des économies.

Cette approche aurait aussi d’autres avantages. D’abord, les professeurs seraient assurés que leurs élèves ont tout leur matériel à temps et que leurs demandes particulières sont respectées (ex. couleur de duo-tang). Pour les élèves, ils n’auraient pas à transporter tout ce matériel le jour de la rentrée dans un sac à dos qui est souvent trop lourd pour eux. Pour les parents, ils seraient certainement nombreux à payer un montant pour ces fournitures scolaires plutôt que d’avoir à en faire le magasinage eux-mêmes.

Cette approche serait respectueuse de l’environnement et promouvrait une consommation responsable en permettant la récupération du matériel usagé mais non abîmé à la fin de l’année scolaire pour l’utiliser l’année suivante.

Moins de matériel se retrouverait ainsi aux poubelles car devenu inutile pour bon nombre de familles et seul le matériel manquant serait acheté à la nouvelle rentrée.

J’espère que ma réflexion pourra alimenter celle des directions des écoles, des centres de services scolaires et du ministère de l’Éducation sur les façons de faire actuelles et sur de possibles pistes d’amélioration.

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