Les gens qui me connaissent rigolent beaucoup quand je parle du juste prix. Le juste prix, c’est ne pas accepter l’exagération des prix !

Ben oui, je comprends… la pandémie, la guerre en Ukraine, le manque de personnel, l’inflation, les taux d’intérêt, le marché immobilier, le prix du carburant et tutti quanti… Ben, malgré ce que certains peuvent en penser, je comprends tout ça. Mais, t’sé, des fois, maudine, faut pas exagérer !

Je vous explique…

Je suis une fan finie des comédies musicales. Ici et ailleurs, j’y suis. J’aime, j’aime tout. Je les connais, j’ai mes préférées, je connais les chansons, je connais les originaux, j’ai vu les reprises. Bref, vous voyez : un peu intense, mon affaire, mais là, là, je décroche !

Je vous explique…

En allant au St-Denis, la semaine dernière, j’apprends que La mélodie du bonheur sera de nouveau montée à Montréal. La dernière remonte à 2010, mise en scène de Denise Filiatrault. J’y étais, bien sûr, du pur bonheur ! Alors, je m’y mets pour mes réservations de billets de la prochaine reprise…

Après être revenue de ma perte de conscience due à une crise d’apoplexie, avoir subi un massage cardiaque et avoir crié au scandale, pas l’choix, c’est NON !

J’ai l’habitude de prendre de bons billets, on se rappelle, fan finie, donc il n’est pas rare que je paie autour de 100 $ pour ma place. Mais là, là, à 189 $ au parterre, je le dis sans gêne, ce n’est pas un juste prix !

Je vous explique…

Je resterai chez moi à écouter La mélodie du bonheur sur mon grand écran en chantant « Do, le do, il a bon do » à tue-tête dans mon salon. Dommage, ce sont les femmes comme moi qui font vivre une grande partie de la scène culturelle, mais là, là, pas question, je refuse d’accepter ce prix, c’est dit !

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