Étant un résidant du centre-ville, un amoureux de Montréal et un ardent marcheur, je ne cesse de m’émouvoir devant la centaine de superbes bâtiments qui ont émergé depuis une décennie dans le centre-ville et ses environs.

Comme je suis un bâtisseur moi-même, dans le secteur des résidences pour personnes âgées, je connais presque tous les principaux promoteurs immobiliers en ville qui sont responsables de ces mêmes bâtiments. J’associe d’ailleurs chacun d’eux à son réalisateur et, ne riez pas, je leur parle presque lorsque je croise leurs créations…

Je souhaite ici très simplement saluer l’audace, le courage, la vision, la confiance et le risque que ces personnes ont montrés au cours des ans vis-à-vis la ville dans laquelle ils croyaient tant. Les Serge Goulet, Vincent Chiara, Jacques et Laurence Vincent, Kheng Ly, Pierre Varadi, Sam Goertz, Christian Yaccarini, Annie Lemieux, Mathieu Duguay et Stéphane Côté, pour ne nommer que ceux-là, ont fait face à des centaines d’obstacles de toutes sortes, et ce, pendant deux, trois, quatre et même cinq ans avant de pouvoir réaliser leurs rêves. Ils y ont mis leurs économies et leur âme. Ils ont aussi commis des erreurs qui leur ont parfois valu des objections citoyennes (non sans raison), mais ils n’ont jamais abandonné !

Sans eux, Montréal ne serait pas ce qu’elle est devenue. Merci de votre ténacité !

J’écris ces mots tout en sachant bien qu’ils ne feront pas l’unanimité. Il est important d’accueillir toutes les opinions pour qu’elles contribuent à enrichir les débats entourant l’avenir de l’habitation à Montréal. Avant d’en débattre, je me permets toutefois de demander à ces même grands bâtisseurs de Montréal de continuer à faire preuve du même courage et de la même détermination pour contribuer à réaliser ensemble, rapidement, les quelque 12 000 nouveaux logements sociaux et abordables dont Montréal a besoin aussitôt que nos trois ordres de gouvernement mettront en place une réglementation qui facilitera véritablement la réalisation et la gestion à long terme de ces mêmes logements.

Je serai là pour aider. En attendant, je vous dis merci d’égayer toutes mes marches en soirée. Vous êtes parmi mes héros. Trop peu de citoyens vous le disent.

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