Habitant Longueuil depuis ma naissance, j’ai eu la chance de pratiquer et d’évoluer dans un environnement où le sport était valorisé et servait à plusieurs instances.

Il me permettait de voir mes amis en dehors des heures de classe, il me donnait l’occasion de pratiquer des activités physiques, de me fixer des objectifs de performance et d’avoir des réalisations personnelles. Il m’a même permis d’avoir une carrière en enseignement de l’éducation physique, en plus de m’avoir fait découvrir plein d’endroits au Québec, au Canada et même aux États-Unis.

Avec tous ces bienfaits, il est de mise que j’ai voulu transmettre cette même passion à mon fils. Chose que je crois avoir faite, car depuis 15 ans, il pratique une multitude de sports, hiver comme été. Nous sommes donc très heureux de pouvoir pratiquer le baseball durant la saison estivale. De plus, nous avons la chance d’avoir un magnifique terrain de baseball au coin de notre rue, soit celui du parc Laflamme, à Longueuil.

Là où le bât blesse, c’est que ce magnifique terrain de baseball, complètement rénové il y a deux ans, est maintenant considéré par plusieurs citoyens comme un parc à chiens plutôt qu’un terrain de baseball.

Je sais qu’il peut être tentant, pour l’avoir vu à de multiples reprises, d’enlever la laisse à son chien, de lui envoyer des bâtons ou tout autre objet, lui permettant de courir dans un environnement clôturé, sans crainte que celui-ci ne se sauve. Tout en prenant ce temps… pour qu’il puisse faire ses besoins.

Sauf que cet heureux moment se transforme en cauchemar quand un père et son fils arrivent au parc pour pratiquer le sport du baseball, sur un terrain de baseball, et que celui-ci est occupé par des chiens sans laisse et de toutes les tailles. Sans compter que le terrain est rempli de bâtons pour faire courir le chien (qui a blessé mon fils quand il à trébuché sur un de ceux-ci), et ce, sans oublier les excréments laissés par certains propriétaires de chiens.

Je croyais, jusqu’à cette année, que cette situation était un cas isolé, jusqu’au moment où le père d’un joueur (je suis maintenant entraîneur des Royaux de Marie-Victorin, bantam AA, l’équipe U15 de Longueuil) me raconte que la même situation se produit dans l’arrondissement de Saint-Hubert, au parc Marcel-Simard.

En ce sens, je crois qu’il est temps pour le conseil municipal et même le conseil d’arrondissement de poser des affiches sur les portes d’entrée et sur les clôtures près des abris de joueurs pour indiquer clairement l’interdiction des chiens sous peine d’amende.

Ainsi, on favorisera la pratique du sport chez nos jeunes, qui est sans aucun doute plus que nécessaire, tout en protégeant nos installations sportives.

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