Chaque année, le même effet se produit ; cette petite heure de lumière en plus fait une différence sur mon humeur ! La douceur s’installe petit à petit, la nature s’éveille, l’horizon s’ouvre finalement à nouveau…

Depuis le début de la pandémie, chaque lueur d’espoir a son importance. Je m’y rattache comme à une bouée afin de conserver ma place de capitaine/préposée au bonheur de ma tribu.

Il n’empêche que j’ai parfois besoin de chasser le spleen et l’inquiétude qui s’invitent sournoisement la nuit. Ils sont nocifs et ne font pas honneur à la fille positive et joviale que je suis. Quand une telle chose se produit, je fais automatiquement diversion. J’ouvre alors un livre et me plonge dans un autre univers qui apaise mes tourments…

Si ma tête est parfois dans les nuages, mes pieds, eux, sont bien ancrés sur terre. Je fonctionne étonnamment avec facilité dans un cadre défini et convenu.

Une certaine routine peut s’avérer rassurante et nécessaire. C’est comme retrouver un peu d’équilibre, de stabilité, là où il y en a si peu depuis un an…

La boucle est bouclée et pour la deuxième fois en pandémie, nous revivons les mêmes évènements. Un autre anniversaire en confinement pour fiston, encore Pâques sans papi et mamie, etc. Les jours de la marmotte sont vraiment longs !

Il suffit de lire les journaux et particulièrement ce qui se passe en Europe et en Ontario pour appréhender la suite. Certains jours, garder le moral relève du défi ! Je discutais récemment avec un ami d’enfance. Majeur et vacciné, il vit à New York où un semblant de normalité flotte à nouveau dans l’air. Quelle chance ! Quand aurons-nous davantage de vaccins ici aussi ?

Comment se faire une opinion éclairée dans cet océan de confusion ? Ne lit-on pas tout et son contraire ? L’effet yo-yo des dernières semaines est drainant et destructeur.

Je m’accroche donc à des choses toutes simples, comme le soleil des derniers jours, ô combien salvateur !

La longueur de cette pandémie joue inévitablement contre nous, même avec les meilleures intentions. Il serait si facile de baisser les bras et d’envoyer tout balader.

Je partage entièrement ce que disait le philosophe Alain : « Le pessimisme est d’humeur, l’optimisme est de volonté. »

Par moments, la tentation du découragement est forte, mais je ne céderai pas. Après 13 mois bouleversés par cet infâme virus, il faut malgré tout puiser dans ses ressources pour se ranger du côté de l’optimisme. Je continue à voir cette petite lumière au bout du tunnel, mais mon Dieu que ce tunnel est long !

Espoir, quand tu nous tiens…

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