Dans La Presse du 19 décembre 2020, madame Carole Deniger, présidente d’Héritage Montréal, et monsieur Peter A. Howlett, président de Les amis de la montagne, ont apprécié le projet de l’Université McGill de créer sur le site de l’ancien hôpital Royal Victoria un écosystème multidisciplinaire pour favoriser la recherche, l’enseignement et l’action sociale concernant le développement durable.

Reprenant les mêmes arguments utilisés par des citoyens et des citoyennes pour éviter que le pavillon du 1420, boulevard Mont-Royal de l’Université de Montréal (ancienne Maison mère des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie) soit vendu au privé, ils ont insisté sur le fait qu’il est primordial que le site de cet hôpital situé au sein de l’arrondissement historique et naturel du Mont-Royal reste dans le domaine public.

Comment expliquer que, dans le cas du pavillon 1420, Héritage Montréal et Les amis de la montagne ont approuvé la vente au privé de ce site situé également dans l’arrondissement historique et naturel du Mont-Royal ?

D’autant plus qu’ils ne pouvaient ignorer que cette vente par une institution publique allait miner la candidature de l’arrondissement historique et naturel du Mont-Royal à la liste indicative des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO comme l’a bien fait savoir le gouvernement fédéral en décembre 2017 en refusant d’étudier le dossier.

C’est bien beau, conseiller l’Université McGill, mais comment expliquer la position scandaleuse de ces deux organismes phares voués à la sauvegarde du patrimoine concernant le pavillon 1420 de l’Université de Montréal ? Comment leur faire confiance désormais ?

> (Re)lisez « Un avenir collectif pour le site de l’hôpital Royal Victoria »

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