Nous sommes en plein changement de paradigme. Il y a à peine cinq ans, nous devions encore défendre l’existence même de notre réseau, expliquer le travail des professionnelles et professionnels de la petite enfance et batailler pour préserver le financement des centres de la petite enfance/bureaux coordonnateurs (CPE/BC).

Aujourd’hui, nous sommes complètement ailleurs. Aujourd’hui, le vieux rêve de compléter enfin ce réseau est maintenant un projet concret, à notre portée. L’actuel ministre de la Famille a su nommer des problèmes cruciaux et mettre en place diverses mesures pour que, tous ensemble, nous puissions réinventer les choses. En seulement quelques mois, et malgré cette pandémie qui complique tout, nous avons pu nous mettre au travail et effleurer ce rêve que nous caressons depuis 25 ans.

La reconnaissance, enfin

Certes, le ministre de la Famille nous a permis de faire des pas de géant dans la reconnaissance de notre réseau, muni du soutien manifeste du premier ministre, qui a constaté le caractère essentiel du travail mené en petite enfance.

Car oui, la petite enfance est enfin reconnue pour son importance capitale dans notre société. Une vaste majorité de la population voit désormais l’expertise des professionnelles et professionnels qui œuvrent dans notre réseau, et appuie leur quête de meilleures conditions de travail.

Freinés dans notre élan

Mais alors que nous touchons au but du bout des doigts, nous voici placés devant une pause forcée. Les négociations actuelles sont historiquement nécessaires ; il était grand temps de faire face à ces enjeux.

Cela dit, nous sommes persuadés que tout le monde – gouvernement, professionnelles et professionnels de la petite enfance incluant chaque membre des équipes des CPE/BC, enfants et familles – sortira gagnant d’une résolution rapide de ce conflit de travail.

Allons de l’avant !

Nous avons un immense chantier devant nous, lequel nous amènera enfin à concrétiser et renouveler le rêve collectif. Le réseau des CPE/BC fait l’envie du monde entier, et avec raison, car les professionnelles et professionnels qui l’animent font un travail colossal et essentiel. Oui, nous avons tous ce réseau à cœur, en témoigne la manière dont nous nous engageons pour lui, chacun à notre manière.

Nous piaffons d’impatience devant ce qu’il nous reste à accomplir, et nous vous invitons tous à aller de l’avant, avec nous.

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