Marc-André Grondin a beau travailler beaucoup en France, sa dévotion à la sainte Flanelle demeure intacte.

Au moment de notre visite à Paris, le Canadien de Montréal s'était fait éliminer de façon humiliante depuis quelques heures à peine. Dans la vie de Marc-André Grondin, l'événement a emprunté les allures d'un véritable drame.

«Paris est une ville où je travaille. Je n'ai pas l'intention d'y vivre. Du moins, tant qu'il n'y aura pas de hockey!» tranche rapidement l'acteur.

Grondin est maniaque de notre sport national en général, et de la sainte Flanelle en particulier. Au point où il écoute le signal de CKAC sur son iPhone. Entre chaque prise, il écoute son match. Au point où tout le monde se paie gentiment sa gueule sur le plateau. Là-bas, on comprend que dalle à ce que peuvent bien raconter tous ces commentateurs...

«Je ne m'étais jamais aperçu à quel point l'accent de Dany Dubé était prononcé, dit Grondin en riant. Il a fallu que je l'écoute de la France pour m'en apercevoir!»

Les possibilités de regarder des parties de ho-ckey de la LNH sur le web étant plutôt limitées en Europe, l'acteur a quand même pu attraper quelques périodes sur le site de RDS, le temps de voir son équipe chérie se faire massacrer. «Les Bruins étaient tellement bons! Ça fait vraiment chier!»

Faisant partie de la «génération Patrick Roy», c'est à dire celle où tous les gamins québécois voulaient devenir gardien de but, Marc-André Grondin aurait évidemment rêvé d'une carrière de hockeyeur.

«Comme je travaillais déjà enfant en tant que comédien dans les téléromans, j'ai dû faire un choix entre le hockey et le showbiz.

Regrettes-tu ce choix?

Euh..., je ne sais pas. Pour ne pas regretter, je me dis que j'aurais sûrement été trop «poche» et que je ne me serais jamais rendu chez les pros!»

Pas de regrets à cet égard, donc. En revanche, les horaires trop serrés l'empêchent de s'adonner à son sport favori. Et puis, les ligues de garage se font plutôt rares à Paris.
«On m'a dit qu'il y avait une ligue de roller hockey ici. Je vais certainement aller voir de quoi il retourne...»