Même si on le voit beaucoup, autant sur les planches qu’à la télévision et au cinéma, Guillaume Cyr reste relativement discret sur le plan médiatique. À l’occasion de la sortie prochaine d’Arsenault & Fils, un thriller de Rafaël Ouellet dont il est la tête d’affiche, nous faisons le point avec un acteur devenu incontournable.

Avant même sa sortie de l’École nationale de théâtre, Guillaume Cyr a été recruté par des as du cinéma. À l’époque où Éric Toledano et Olivier Nakache — le fameux tandem des Intouchables – préparaient Nos jours heureux, leur deuxième long métrage, le jeune acteur en était alors à sa deuxième année d’études. Il gagnait sa croûte au magasin général de l’École pendant la saison estivale.

PHOTO FOURNIE PAR SND DISTRIBUTION

Dans Nos jours heureux, deuxième long métrage d’Éric Toledano et de Olivier Nakache, Guillaume Cyr était notamment entouré d’Omar Sy, Marilou Berry et Jean-Paul Rouve.

« J’ai alors reçu un appel d’une agente de casting. Je croyais qu’elle avait besoin de photocopies ! raconte, encore incrédule, Guillaume Cyr au cours d’un entretien accordé à La Presse. Mais non, c’était pour une audition, à la suite de laquelle j’ai su rapidement que j’allais devoir passer trois mois en France. Il y avait un personnage québécois dans leur film et ils avaient d’abord cherché un acteur là-bas, ensuite au Québec, mais ils ne parvenaient pas à trouver ce qu’ils recherchaient. En dernier recours, l’agente a demandé à son amie Catherine Gadouas, qui m’enseignait le chant, s’il n’y avait pas un gros nounours québécois parmi les étudiants de l’École… »

Le virus du cinéma

Bien avant de tourner Nos jours heureux, le « gros nounours » avait déjà attrapé le virus du cinéma. Adolescent, il s’était monté une collection de films en inscrivant toutes les descriptions du contenu de ses vidéocassettes, savamment répertoriées dans des « Duo-Tang ». En 15 ans de carrière, Guillaume Cyr compte maintenant près de 25 longs métrages dans sa filmographie. Du petit rôle dans Babine (Luc Picard) jusqu’à celui du forgeron dans L’arracheuse de temps (Francis Leclerc), l’acteur est régulièrement sollicité par les cinéastes. Sa performance dans Louis Cyr – L’homme le plus fort du monde (Daniel Roby), dans lequel il tient le rôle d’Horace Barré, lui a en outre valu le Jutra du meilleur acteur de soutien.

Photo Hugo-Sébastien AUBERT, archives LA PRESSE

En 2014, Guillaume Cyr a obtenu le Jutra du meilleur acteur de soutien grâce à sa performance dans Louis Cyr – L’homme le plus fort du monde, un film réalisé par Daniel Roby.

C’est pourtant le théâtre qui a stimulé son désir viscéral de devenir comédien. Lors d’une représentation d’une pièce éminemment oubliable, à la polyvalente qu’il fréquentait à Sainte-Marie, son patelin, le jeune homme, âgé de 15 ans, se rappelle avoir été émerveillé au point de ne plus pouvoir se concentrer sur ce qu’il était en train de voir.

« La seule chose à laquelle je pensais alors était de savoir comment faire pour me retrouver sur une scène. On m’a alors suggéré d’aller passer des auditions à la rentrée pour le volet socioculturel, et je fais du théâtre depuis. »

Dès la toute première pièce que j’ai jouée — Jean-Guy Poupart dans Appelez-moi Stéphane [de Claude Meunier et Louis Saia] —, je me suis senti à ma place, confiant sur scène, vraiment à mon aise. Quand on m’a admis à l’École nationale, c’était comme si on posait un sceau de qualité sur mon rêve. J’ai alors su que c’était possible.

Guillaume Cyr

À l’encontre d’un type d’emploi

Guillaume Cyr a un physique imposant. Dès le départ, l’acteur a refusé d’être cantonné à un seul type de rôle et a voulu explorer le plus grand registre possible.

« J’ai la shape que j’ai, dit-il. Ça peut être un atout, mais il y a aussi un revers à cette médaille. Avant d’être admis à l’École, je ne voulais pas du cliché de l’ado qui ne s’aime pas. Je ne voulais pas finir à jouer les bouncers non plus. Les profs furent les premiers à me faire comprendre que mon corps est mon instrument de travail et qu’il me fallait le voir comme un allié plutôt que comme un adversaire. »

Cela dit, le désir d’aller à l’encontre de mon casting naturel a toujours été très fort.

Guillaume Cyr

« On m’a fait jouer des enfants à l’École, des vieux, j’ai joué une femme dans mon show de finissants. Ça m’a permis de montrer que ma palette de jeu pouvait dépasser le premier type d’emploi auquel on pense. Ce sont d’ailleurs les rôles que je n’aurais pas dû faire qui me font le plus triper ! »

Même si la télévision et le cinéma l’ont réclamé très vite et très souvent, Guillaume Cyr tient à monter régulièrement sur les planches.

Le théâtre a toujours été très présent dans ma vie. Et il le restera. C’est à travers lui que j’ai appris mon métier.

Guillaume Cyr

« Je vois aussi un peu le théâtre comme le gym de l’acteur, un moyen de se garder en forme. Il n’existe aucun autre endroit où un comédien peut approfondir un personnage pendant quelques mois avant de le jouer. Et puis, il n’y a rien de plus grisant que de se retrouver sur une scène devant 800 personnes. »

La moins connue des personnes connues

Aussi en vedette dans des séries très appréciées, de Ruptures à Léo en passant par Une autre histoire et La confrérie, Guillaume Cyr gère avec aisance une notoriété dont il n’a pas vraiment conscience de toute façon.

Photo Martin Chamberland, La Presse

Guilaume Cyr lors du tournage d’Arsenault & Fils, un film de Rafaël Ouellet

« On me dit souvent que je suis probablement la moins connue des personnes connues, parce que, effectivement, je suis partout, mais on ne connaît pas grand-chose de moi. J’ai l’impression que cette discrétion sur ma personne — je ne fais pas la couverture des magazines — m’est fort utile. J’ai personnellement un peu de difficulté à croire au jeu d’une actrice ou d’un acteur si je vois continuellement des photos glamour d’elle ou de lui – ou de ses repas – sur Instagram. Il n’y a pas un désir conscient de ma part de préserver le mystère, mais je crois que le fait de ne pas exposer ma vie personnelle m’aide dans mes rôles. Je suis quand même présent sur les réseaux sociaux parce que ça fait partie du métier. »

Sa présence dans Arsenault & Fils, où il tient le rôle du bon gars dans une famille de braconniers, ravit ce Beauceron né de parents gaspésiens. D’une part, ce long métrage marque des retrouvailles avec Rafaël Ouellet, qui l’avait dirigé dans Fatale-Station, une série écrite par Stéphane Bourguignon. Ensuite, l’acteur fut choisi par le cinéaste, qui porte en lui ce film depuis des années, à une époque où sa notoriété n’était pas aussi grande qu’aujourd’hui. Il y est entouré d’une distribution de haut vol, de laquelle font partie Karine Vanasse, Luc Picard, Pierre-Paul Alain, Micheline Lanctôt et Julien Poulin.

Photo Alain Roberge, LA PRESSE

Pierre-Paul Alain, Karine Vanasse, Rafaël Ouellet et Guillaume Cyr lors d’une rencontre de presse organisée en marge de la sortie prochaine d’Arsenault & Fils, un film de Rafaël Ouellet

« Je suis vraiment flatté de cette belle marque de confiance. L’idée de travailler dans un film de Rafaël était très attirante. Il y a aussi que j’ai grandi en regardant des films d’action. J’en regarde d’ailleurs encore et je déplore le fait que l’âge d’or des bons films du genre — les Face Off des années 1990 — soit pas mal disparu. Et là, on m’offre de jouer dans un film d’action, un thriller québécois, avec des pick-up pis des guns. Vraiment, j’étais aux anges ! Et puis, je comprends très bien la mentalité, la dureté qu’on peut trouver dans la vie en région. Cet univers me colle bien à la peau. »

Arsenault & Fils prendra l’affiche le 17 juin.

Guillaume Cyr en 10 rôles marquants

Depuis sa sortie de l’École nationale de théâtre, il y a 15 ans, Guillaume Cyr enchaîne les personnages au théâtre, au cinéma et à la télévision. Nous lui avons demandé de commenter 10 de ses rôles les plus marquants.

Louis Cyr – L’homme le plus fort du monde (2013)

PHOTO FOURNIE PAR LES FILMS SÉVILLE

Antoine Bertrand et Guillaume Cyr dans Louis Cyr – L’homme le plus fort du monde, un film réalisé par Daniel Roby

Cinéma
Scénario : Sylvain Guy, d’après le livre de Paul Ohl
Réalisation : Daniel Roby

Le parcours du plus célèbre homme fort du Québec au tournant du XXe siècle. Guillaume Cyr incarne Horace Barré, ami et dauphin de l’athlète. Avec Antoine Bertrand, Guillaume Cyr et Rose-Maïté Erkoreka. « Ce film aura toujours une place très importante dans mon cœur. On ne m’avait encore jamais confié un rôle important au cinéma. J’étais figurant sur Babine quand Antoine [Bertrand], avec qui je travaillais alors pour une première fois, parlait déjà d’un possible projet de film sur Louis Cyr. Nous avons ensuite tourné ensemble Château en Suède [Josée Dayan] et c’est là qu’il m’a parlé du rôle d’Horace Barré. J’ai alors écrit une longue lettre à Daniel Roby, le réalisateur, pour lui demander de me recevoir en audition. La soirée où Antoine et moi avons gagné un Jutra est inscrite à jamais dans ma tête. C’est pour la vie. »

Billy (Les jours de hurlement) (2013)

PHOTO FOURNIE PAR THÉÂTRE PÉRISCOPE

Guillaume Cyr et Catherine Larochelle dans Billy (Les jours de hurlement), une pièce de Fabien Cloutier

Théâtre
Texte : Fabien Cloutier
Mise en scène : Sylvain Bélanger

Trois personnages nourris par une colère construite de toutes pièces par les préjugés, les idées reçues et notre propre ignorance des autres. Avec Louise Bombardier, Guillaume Cyr et Catherine Larochelle. « À mon sens, c’est la plus grande pièce de Fabien [Cloutier]. C’était aussi la première fois où l’on m’a confié un rôle de cette importance au théâtre, et ma première entrée dans le monde de Fabien. Son univers me colle à la peau, j’y suis comme un poisson dans l’eau. Et puis, on vient tous les deux de Sainte-Marie. Quand je joue ses textes, c’est comme s’ils étaient en moi, dans mes gènes. Billy (Les jours de hurlement) m’a aussi un peu révélé au milieu du théâtre montréalais. »

La nouvelle vie de Paul Sneijder (2015)

Cinéma
Scénario : Yaël Cojot-Goldberg et Thomas Vincent (d’après un roman de Jean-Paul Dubois)
Réalisation : Thomas Vincent

À la suite d’un accident, un cadre supérieur décide de voir la vie autrement en commençant par changer de métier. Avec Thierry Lhermitte, Géraldine Pailhas et Guillaume Cyr. « Ce film est sorti de nulle part dans ma vie. Si ma mémoire est bonne, je crois avoir passé quatre auditions avant d’obtenir le rôle. Je me souviens m’être rendu à la première lecture avec Thierry Lhermitte et me dire que ça n’avait aucun sens tellement j’étais impressionné. Sur le plateau, ce monsieur est gentil, discret, connaît tous les techniciens, salue et s’intéresse à tout le monde. Quand nous avions une scène à jouer ensemble et que la caméra était sur moi, il m’arrivait de penser à certaines de ses répliques les plus célèbres et il fallait que je me ramène pour ne pas me déconcentrer ! »

La meute (2018)

PHIOTO SUZANNE O’NEILL, FOURNIE PAR LE THÉÂTRE LA LICORNE

Lise Roy, Guillaume Cyr et Catherine-Anne Toupin dans La meute, une pièce écrite par Catherine-Anne Toupin

Théâtre
Texte : Catherine-Anne Toupin
Mise en scène : Marc Beaupré

Ayant perdu son emploi dans des circonstances troubles, une femme se retrouve dans un gîte du passant à des centaines de kilomètres de chez elle. Avec Catherine-Anne Toupin, Lise Roy et Guillaume Cyr. « Cette pièce m’a permis de livrer ma plus grande performance au théâtre, selon moi. J’ai d’ailleurs très hâte de commencer cet été le tournage de l’adaptation cinématographique. À vrai dire, ce n’est pas vraiment une adaptation puisque Catherine-Anne [Toupin] a écrit un scénario original à partir de sa pièce, encore meilleur, même si c’est difficile à croire tellement la pièce était forte. J’aurai le plaisir de retrouver Lise [Roy] et Catherine-Anne sur le plateau. Avec Félize Frappier à la production, Anne Émond à la réalisation et Catherine-Anne au scénario — un beau trio de femmes talentueuses —, je me sens vraiment choyé. »

Des souris et des hommes (2018)

Théâtre
Texte : John Steinbeck (traduction Jean-Philippe Lehoux)
Mise en scène : Vincent-Guillaume Otis

L’histoire de Lennie, colosse innocent, et de George, deux ouvriers liés par une solide amitié, sillonnant les routes de ferme en ferme à la recherche d’un travail. Avec Benoît McGinnis, Guillaume Cyr et Gabriel Sabourin. « Il est certain que le rôle de Lennie faisait partie des grands rôles que j’ai rêvé de jouer, tout comme Cyrano d’ailleurs, que je n’ai encore jamais eu l’occasion d’incarner. J’adore le théâtre, mais je suis habituellement satisfait après avoir joué les représentations prévues et je suis heureux de passer à autre chose. Je me verrais mal jouer dans la même pièce pendant une très longue période, comme ça se fait en Europe. Mais Lennie, c’est différent. J’aurais aimé le jouer pendant deux ans. Ce personnage du colosse avec l’esprit d’un enfant de 4 ans me rejoint parce que j’ai moi-même l’impression d’être encore un enfant, surtout sur un plateau. »

Léo (2020-2022)

PHOTO FOURNIE PAR CLUB ILLICO

Simon Lacroix, Marc Labrèche, Fabien Cloutier, Guillaume Cyr et Mario Jean dans Léo, une série dont la quatrième saison est offerte sur Club Illico

Télévision
Textes : Fabien Cloutier, Steve Laplante, Erika Soucy, Claude Lalonde
Réalisation : Jean-François Chagnon

Dans le village fictif de Walton, en Beauce, l’histoire d’un homme de 40 ans et de son entourage. Guillaume Cyr y campe Perreault, l’un des employés de Dubeau Gâteaux. Avec Fabien Cloutier, Steve Laplante et Marie-Laurence Moreau. « Ça, c’est du bonbon. J’entrevois toujours mes dates de tournage avec un immense bonheur, au point où je les encercle sur mon calendrier. Dans la saison 4, qui vient de sortir, il y a un épisode où Perrault, mon personnage, prend vraiment Couture en grippe, avec de grosses scènes de confrontation comiques. Je me pinçais parce que Marc Labrèche est mon idole de comédie depuis que je suis tout jeune, et là, j’étais payé pour faire un duo comique avec lui ! C’était extraordinaire ! Après ce genre de journée de tournage, tu rentres chez toi le soir et tu as du mal à croire que tu as vraiment pu tourner une scène avec celui que tu idolâtres depuis toujours. »

Épidémie (2020)

PHOTO FOURNIE PAR TVA

Guillaume Cyr dans Épidémie, une série dans laquelle il interprète un ministre

Télévision
Textes : Annie Piérard, Bernard Dansereau, Étienne Piérard-Dansereau
Réalisation : Yan Lanouette-Turgeon

Une infectiologue et son équipe mettent tout en œuvre pour empêcher la propagation d’un mystérieux virus avant qu’il ne provoque une pandémie meurtrière. Avec Julie Le Breton, Gabriel Sabourin et Guillaume Cyr. « Je trouve très triste que cette série, pour laquelle les auteurs ont fait tant de recherches, ait collé en tous points à la pandémie que nous avons vécue. Les gens étaient tellement plongés dedans qu’ils n’ont pas voulu regarder en plus une série fictive qui faisait écho à la même réalité. Ça se comprend. Pour la première fois, j’incarnais un personnage ayant un poste de fonction, un ministre dans ce cas-ci. J’étais heureux de le faire, car on ne penserait pas nécessairement à moi pour ce genre de rôle. Or, les auteurs l’ont écrit pour moi. S’il en avait été autrement, jamais il ne se serait rendu à moi par les agents de casting. Ça a marqué une nouvelle étape. »

Souterrain (2021)

Cinéma
Scénario et réalisation : Sophie Dupuis

Un jeune mineur dont le passé a été marqué par un évènement grave participe à une mission de sauvetage, organisée après qu’une déflagration est survenue sous terre. Avec Joakim Robillard, Théodore Pellerin et James Hyndman. « Je suis fier que Souterrain fasse partie de ma filmographie. Je n’enlève absolument rien aux autres, mais, objectivement, au chapitre de la qualité, Souterrain fait partie de mes trois meilleurs. Le premier film de Sophie Dupuis est Chien de garde. Déjà, ça parle. Souterrain est son deuxième et ça a confirmé à quel point Sophie est une grande cinéaste. Elle va sans doute tout casser avec Drag, son prochain. Je crois que Souterrain est pour Sophie ce qu’Arsenault & Fils est pour Rafaël [Ouellet], une façon de rendre hommage à leurs origines, leurs racines, leur région. »

L’arracheuse de temps (2021)

Cinéma
Scénario : Fred Pellerin
Réalisation : Francis Leclerc

La grand-mère d’un jeune garçon rassure ce dernier en lui racontant que la Mort, apparue subitement un soir d’éclair, a fui le village de Saint-Élie-de-Caxton depuis 1927. Avec Jade Charbonneau, Marc Messier et Céline Bonnier. « J’ai toujours capoté sur l’univers de Fred Pellerin. Mon premier souvenir de rencontre avec son univers remonte à l’époque où j’étais encore à l’École et que nous avions assisté à un show au Métropolis, organisé pour défendre une cause quelconque. Yvon Deschamps était là, d’autres humoristes aussi. Et là, sorti de nulle part, arrive un gars tout seul, que personne ne connaît vraiment, qui nous a raconté quelque chose pendant une dizaine de minutes. Les gens étaient tellement captivés qu’on pouvait entendre une mouche voler. Le talent de conteur de Fred est exceptionnel. Je connaissais L’arracheuse de temps par cœur depuis des années. Quand Francis Leclerc m’a appelé, j’ai eu du mal à y croire. C’était juste parfait ! »

La confrérie (2022)

PHOTO PATRICE LAROCHE, LE SOLEIL

Guillaume Cyr et Pierre-François Legendre sur le plateau de la série La confrérie

Télévision
Textes : Kristine Metz, Philippe Gendron, Julien Tapp
Réalisation : Guillaume Lonergan

Devant remplacer au pied levé son ami qui incarne le Bonhomme des Neiges, un homme se retrouve plongé malgré lui dans une histoire cauchemardesque. Avec Pierre-François Legendre, Guillaume Cyr et Isabelle Blais. « Je suis ravi du succès de cette série parce qu’au départ, j’ai souvent entendu des gens dire qu’en lisant la prémisse, ils n’étaient pas certains d’avoir envie de la regarder. J’avais du mal à comprendre parce que c’est justement cette prémisse — une histoire de mafia avec le Bonhomme Carnaval ! — qui m’a enthousiasmé. Je trouvais cette proposition tout à fait originale. On a été les négligés de la saison télévisuelle, mais, finalement, les gens ont tripé. Et puis, cette série m’a aussi donné l’occasion de rencontrer Pierre-François Legendre, avec qui je n’avais encore jamais travaillé. Ça a tout de suite cliqué entre nous. »