Passionné de pâtisserie depuis sa plus tendre enfance, un jeune homme issu d’un milieu difficile, trimballé de foyer en famille d’accueil, tente de réaliser son rêve : travailler auprès des plus grands pâtissiers et, qui sait, peut-être même devenir le maître du domaine.

Ce premier long métrage de Sébastien Tulard, un cinéaste qui compte à son actif plusieurs courts métrages et quelques clips musicaux, relate le parcours de Yazid Ichemrahen. Issu d’un milieu difficile où, pendant son enfance, il fut trimballé entre différents foyers et maisons d’accueil, ce jeune Français est devenu un pâtissier prodige, enlevant même en 2014 le titre de champion du monde des desserts glacés.

L’ascension du jeune homme, aussi expert en sculpture sur glace, comporte tous les éléments du conte de fées. Le réalisateur, qui porte à l’écran un scénario écrit par Cédric Ido (La gravité), emprunte ainsi tous les codes du drame biographique classique, se laissant cependant dériver dans les excès de sentimentalisme. L’approche est parfois trop appuyée, souvent mielleuse, et le traitement visuel ressemble par moments à celui utilisé pour les publicités alimentaires...

PHOTO ALESSANDRO CLEMENZA, FOURNIE PAR TVA FILMS

Riadh Belaïche est la tête d’affiche d’À la belle étoile, film de Sébastien Tulard.

Cela dit, les amateurs de pâtisseries auront l’eau à la bouche, bien que les scènes se déroulant en cuisine n’évitent pas les clichés. À la belle étoile doit également beaucoup à Riadh Belaïche. Jusqu’ici reconnu comme un youtubeur s’étant constitué un large public grâce à ses capsules humoristiques, l’acteur, qui tient ici son premier grand rôle au cinéma, a une fort belle présence à l’écran.

L’histoire est édifiante et mérite assurément d’être racontée, mais il est seulement dommage qu’on y ait mis vraiment trop de sucre...

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À la belle étoile

Drame biographique

À la belle étoile

Sébastien Tulard

Avec Riadh Belaïche, Marwan Amesker, Phénix Brossard

1 h 50

5/10