Scientifique travaillant dans la marge, Christian Le Tallec (Rouve) s’emploie à dresser des oies de Laponie afin qu’elles trouvent un parcours migratoire sans danger pour leur nidification. Lorsqu’il fait face à l’intransigeance des autorités, son fils Thomas (Vazquez) prend le relais. Inspiré d’une histoire vraie.

On ne peut pas lutter contre les bons sentiments, la préservation de la biodiversité et le désir de faire mieux. Et pourquoi on le ferait ?! Même quand un film, comme celui-ci, est émaillé de nombreux « trop », le cœur nous fond à vivre cette aventure du ciel dont la quête du principal héros est aussi noble que celle de Greta Thunberg.

De nombreux « trop », disions-nous. Comme dans trop appuyé, trop de musique genre « new age », trop guimauve, trop lisse. Tellement trop lisse !

Tant pis ! Laissez votre esprit critique au vestiaire et laissez-vous guider dans ce film résolument voué à la préservation de la biodiversité et dont les plans larges en vues aériennes sont à couper le souffle.

Laissez-vous emporter aussi par cette histoire de cœur imprégnée de jolis clins d’œil, qu’ils soient subtils ou non. Tiens, dans la subtilité, il y a le jeune Thomas qui, scotché devant son écran numérique, aime à faire voler des engins spatiaux… jusqu’à ce qu’il pilote un ultra-léger motorisé (ULM). Moins subtile mais encore aussi touchante est cette relation d’amour que le garçon développe avec les oies, et particulièrement Akka, une… bernache qui, comme lui, est têtue et à part des autres.

Prix du public au dernier festival Cinemania, Donne-moi des ailes parle de transmission, de partage, du fait de croire en nous et de notre place dans l’univers. Un film familial irrésistible pour alimenter des échanges parents-enfants sur le sort de notre petite planète.

★★★½

Aventure. Donne-moi des ailes. Nicolas Vanier. Avec Jean-Paul Rouve, Louis Vazquez et Mélanie Doutey. 1 h 53.

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