L'histoire: Inséparables et vivant sous le même toit, Avril (Camille Cottin) et sa mère Mado (Juliette Binoche) sont pourtant très différentes. La fille, 30 ans, est mariée, salariée et organisée, alors que la mère est insouciante, chômeuse et délurée. Elle vit aux crochets de sa fille depuis son divorce, avec un chef d'orchestre invraisemblable (Lambert Wilson). Mais lorsqu'elles se retrouvent enceintes en même temps, le choc des générations et des personnalités devient une véritable crise mère-fille.
La France, quand elle rayonne, est une nation qui brille de toutes ses lumières et merveilles. Ce qui en fait l'un des plus beaux et grands pays du monde.
Mais quand elle régresse, la France perd tout son lustre, sa culture, voire ses moyens et son jugement artistiques.
Alors elle produit des navets, avec des situations et des gags plus cons les uns que les autres. Elle s'abaisse au ras des pâquerettes, et contamine ses meilleurs artistes - comme le prouve cette piètre comédie sur la maternité et les relations intergénérationnelles.
Camille Cottin crie comme une folle pendant 90 minutes. Juliette Binoche joue à l'éternelle rebelle, qui a 13 ans d'âge mental, dans un unique registre: la caricature. Finalement, Lambert Wilson s'égare dans ce mauvais boulevard sans éviter le naufrage.
«Il y a un moment où l'on devient vraiment les parents de ses parents», lance un personnage de Telle mère, telle fille. Et il y a des moments où l'on prend vraiment les cinéphiles pour des imbéciles.
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Telle mère, telle fille. Comédie de Noémie Saglio. Avec Juliette Binoche, Camille Cottin, Lambert Wilson. 1h34.
Image fournie par Niagara Films
Telle mère, telle fille