(Paris) Des premiers et deuxièmes longs métrages venus de Taïwan, d’Argentine, de Belgique ou encore d’Égypte seront présentés durant la 63e Semaine de la critique, l’une des sélections parallèles au Festival de Cannes, ont annoncé lundi les organisateurs.

Au total, onze longs métrages sont sélectionnés, dont sept participent à la compétition sous l’œil d’un jury présidé par Rodrigo Sorogoyen, reconnu comme l’une des figures du renouveau du cinéma espagnol.

À 42 ans, le cinéaste s’est fait remarquer ces dernières années par son cinéma noir, de Que dios nos Perdone à El Reino, qui lui a valu le Goya (l’équivalent espagnol des César) du meilleur réalisateur en 2019.

Parmi les découvertes figurent en compétition un premier film taïwanais (« Locust » du réalisateur KEFF) sur le Taïwan de 2019, en pleine révolte populaire, « aux côtés d’une jeunesse désenchantée tentée par le choix des armes et des gangs », ou un premier film argentin (Simón de la montaña du réalisateur Federico Luis Tachella), drame sur le handicap.

Un seul cinéaste français est en compétition (Antoine Chevrollier pour son premier long métrage, « La Pampa », drame avec Sayyid El Alami et Damien Bonnard). Les autres sont projetés hors compétition.

Fondée en 1962, la Semaine de la critique est l’une des principales sélections parallèles au Festival de Cannes, dans le sud de la France, consacrée à la découverte de nouveaux talents et programmant des premiers ou deuxièmes films.

Ont pu y être découverts nombre de cinéastes aujourd’hui établis, de Ken Loach (révélé en 1970 à la Semaine avec « Kes » et détenteur de deux Palmes d’Or pour Le Vent se lève et Moi, Daniel Blake en 2006 et 2016) à Julia Ducournau (Palme d’Or avec Titane en 2021, après avoir présenté son précédent film, Grave, à la Semaine).

La 63e édition de la Semaine de la critique se tiendra du 15 au 23 mai. Le 77e Festival de Cannes durera, lui, du 14 au 25 mai.