Notre collaborateur répond aux questions des lecteurs

Q. Je suis à la recherche d’un véhicule 100 % électrique. Je suis très active (jeune retraitée dans la fin cinquantaine) et je fais en moyenne plus de 60 km quotidiennement. J’ai de jeunes adultes actifs et je dois considérer avoir de l’espace (sac de hockey, chien de 45 kg, équipement équestre, skis, etc.). J’ai actuellement un Nissan Rogue 2020 que je suis prête à vendre. Je suis à la recherche d’une autonomie d’au moins 400 km. Mon entourage me déconseille un véhicule hybride. J’ai un budget d’environ 50 000 $. Vos conseils me seront précieux.

– Suzanne F.

R. Pourquoi votre entourage décourage-t-il l’achat d’un véhicule hybride ? Cette technologie n’est certes pas un passage obligé, mais demeure une solution de transition pertinente pour plusieurs automobilistes. Cela dit, vous pourriez être intéressée par la future Ariya de Nissan (opter pour la même marque que votre véhicule actuel pourrait faciliter la transaction) ou encore l’ID.4 de Volkswagen, l’Ioniq 5 (une sous-marque de Hyundai) et le Kia EV6. Ces derniers feront l’objet d’un banc d’essai dans les prochaines semaines.

POUR LES EXCURSIONS

Q. Compte tenu de sa sous-utilisation, nous avons vendu notre plus gros VUS. Nous avons gardé notre Toyota RAV4 2015 avec un peu moins que 150 000 km au compteur. Toutefois, même s’il a tous les atouts d’un RAV4 (espace de chargement, consommation, fiabilité, etc.), il a deux défauts majeurs pour nous : une suspension qui laisse vraiment à désirer et une garde au sol assez limitée pour nos sorties de pêche. Nous regardons pour un modèle 2020, 2021 ou 2022 et nous hésitons entre le Nissan Rogue, un autre Toyota RAV4 ou le Subaru Forester. Lequel choisir ?

– Richard P.

PHOTO FOURNIE PAR SUBARU

Subaru Forester Wilderness

R. De tous vos choix, le Forester s’impose haut la main. Sa garde au sol supérieure (surtout si vous optez pour la nouvelle déclinaison Wilderness) en fait un tout-chemin mieux adapté que les deux autres.

DÉCISION DIFFICILE

Q. Pour ma retraite, j’ai acquis en mai 2018 un Mercedes GLC neuf dont je suis très satisfait. J’ai parcouru moins de 43 000 km. Ah ! la COVID-19… En 2022, je dois prendre une décision concernant l’achat d’une garantie prolongée de deux ans aux environs de 2500 $. Je compte conserver mon véhicule au moins quatre ans. Est-ce pertinent ?

– Guy C.

PHOTO FOURNIE PAR MERCEDES-BENZ

Mercedes-Benz GLC 2016

R. Les problèmes les plus fréquemment subis par les propriétaires du GLC touchent l’électronique. Et les réparations sont parfois très coûteuses. Dès lors, si la garantie offerte couvre les dysfonctionnements électriques et électroniques, la prudence incite à vous procurer une telle garantie (transférable) en vous assurant d’en négocier le prix préalablement.

L’USURE NORMALE

Q. La semaine passée, vous parliez du remboursement de l’assurance pour usure excessive lors de l’achat du véhicule de location. J’ai racheté mon véhicule au terme de cinq ans, avec le montant de 745 $ écrit sur le contrat, mais le concessionnaire refuse de rembourser cette somme en disant que je dois faire affaire avec Toyota crédit. Il refuse également de me rembourser. Est-ce-normal ? Ou ai-je mal compris la teneur de votre article ?

– Louis ST-L.

PHOTO JUSTIN TANG, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Les questions d’assurance acquise chez le concessionnaire sèment le doute auprès des acheteurs.

R. Le montant est sans l’ombre d’un doute inscrit à votre contrat, mais y a-t-il une mention que cette somme est remboursable si vous prenez la décision d’acheter le véhicule à la fin du bail ? Oui ? Alors la somme est remboursable. Dans le cas contraire, le concessionnaire ou la firme prêteuse n’est pas dans l’obligation de vous rembourser.