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Électrique de poche

J’ai l’impression que les constructeurs ne font plus que de gros véhicules électriques. J’ai une Spark EV depuis quatre ans et c’est notre championne en ville. Ma fille souhaite acheter le même genre d’auto. Y a-t-il de petites autos électriques pour les besoins citadins ?

Hélène P.

Si l’on prête foi aux constructeurs automobiles, le VUS est là pour durer. Et ils ne vont pas s’en plaindre. Hélas, à trop se concentrer sur les modèles à forte rentabilité (les VUS en premier lieu), ils en ont oublié les véhicules bon marché. Par la taille, mais non par le prix, seules les Mini E et Mazda MX-30 correspondent à votre critère.

Ne pas casser sa tirelire tout de suite

PHOTO FOURNIE PAR SUBARU

Subaru Impreza

Notre Impreza 2009 est en excellente condition : payée 14 000 $ en 2013, 155 000 km actuellement au compteur, deux catalyseurs et systèmes de freinage changés récemment, peinture neuve (accrochages). Ma femme travaille à 10 km, nous parcourons à peine plus de 5000 km par année. Allergiques aux dettes, nous avons des économies auto qui s’élèvent à 10 000 $ et notre budget nous permettrait d’assumer des versements d’environ 300 $ à 400 $ par mois. Un ami d’enfance m’a toujours procuré des véhicules d’occasion de qualité et une Buick Encore 2018 AWD est disponible, condition A1, 38 000 km pour 17 000 $. Toutefois, l’avènement de l’électrique me fait hésiter : Buick Encore, électrique/hybride neuve ou conserver l’Impreza ?

Luc L.

Et pourquoi ne pas économiser encore ? Votre véhicule actuel, pour peu qu’il soit bien entretenu, a encore quelques années de service (5000 km par année, c’est peu) à vous offrir. Par ailleurs, le prix (parfois ridicule) des véhicules d’occasion a amorcé sa descente. Mieux vaut attendre encore un peu.

Vive la France !

PHOTO BENOIT TESSIER, ARCHIVES REUTERS

Citroën C3

Je reviens d’un voyage en France et j’avais une Citroën C3 en location, spacieuse et relativement performante. Cette petite voiture m’a beaucoup plu. J’ai aussi remarqué les autres modèles de Citroën ainsi que ceux de Renault et de Peugeot. Je crois qu’il y aurait un marché pour ces voitures au Canada, peut-on envisager un retour de ces marques ici ?

Louis D.

En toute franchise, non ! Peugeot et Citroën gravitent dans la galaxie Stellantis qui compte notamment sur une forte représentation nord-américaine (Chrysler, Dodge, Jeep, Ram). Quant à Renault, il est l’allié de Nissan et de Mitsubishi. Cela dit, il n’est pas impossible que certaines architectures de ces véhicules de marques françaises soient offertes au Canada, mais elles seront coiffées de carrosseries spécifiques et défendront les couleurs de marques déjà établies sur notre marché.

Prévenir plutôt que guérir

PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Un traitement antirouille peut être utile... mais quelle méthode choisir ?

J’ai en location un Lincoln Nautilus 2019 qui a 45 000 km au compteur. J’ai l’intention d’acheter le véhicule avant la fin du bail. Celui-ci vient à échéance en avril 2023 avec une valeur de rachat de 28 000 $. Ma question est la suivante : est-ce qu’il est recommandé de faire un traitement antirouille ou est-ce superflu ? J’ai l’intention de conserver ce véhicule encore deux ou trois ans.

Jean R.

À l’heure actuelle, les garanties contre la perforation due à la rouille couvrent généralement les véhicules sur une période de six ans. En revanche, la garantie contre la rouille de surface, lorsqu’il y en a une, dépasse rarement quatre ans. Un traitement antirouille, mais lequel ? À l’heure actuelle, des entreprises spécialisées proposent l’huile liquide, l’huile semi-solide, la graisse, le traitement permanent et l’antirouille électronique. Chaque traitement comporte des avantages. Y compris l’antirouille électronique, pourtant réputé inefficace par certains « experts ». Les mêmes, souvent, qui ne voient aucun problème à percer des trous pour mieux faire « circuler » le traitement protecteur. À éviter. D’une part, certains constructeurs n’hésiteront pas une seconde à résilier leur garantie. D’autre part, percer des trous dans la structure risque à la fois d’en fragiliser certains composants ou de favoriser la rouille... Cela dit, sans remettre en cause l’efficacité des traitements proposés sur le marché, la rouille risque toujours, quoi que l’on fasse, de se manifester. Le problème réside dans l’application des produits utilisés, qui n’est pas toujours parfaitement uniforme, dans le moment de la saison et aussi dans la conception même du véhicule (aération).