Une récente étude menée par le CAA-Québec établit que les lentilles de phares usées par les intempéries, les abrasifs épandus sur les routes ainsi que les débris entraînent une réduction de l'éclairement de 50%, comparativement aux lentilles en bonne condition. Les tests aux fins de cette étude ont été effectués en circuit fermé dans des conditions atmosphériques favorables.

Dans un communiqué émis par le CAA-Québec, la directrice principale des relations publiques et gouvernementales, Sophie Gagnon, a insisté sur l'importance de voir plus loin la nuit afin d'être plus alerte. «Considérant que plus de 90% de l'information nécessaire à la conduite automobile provient de l'exploration visuelle, il est primordial d'avoir une vision optimale, surtout en cette période où de nombreux enfants arpenteront nos rues pour l'Halloween.»

Le matériau utilisé dans la fabrication des phares serait en cause, contrairement à l'âge du véhicule. Dans son étude, le CAA révèle que les phares fabriqués en verre d'un véhicule de plus de dix ans peuvent être encore en très bon état, comparativement à des phares fabriqués en polycarbonate qui sont davantage susceptibles de subir les assauts de la route.

Pour remédier à la situation, sans débourser des frais exorbitants, le CAA recommande de faire appel à une entreprise spécialisée dans la restauration complète des lentilles par polissage. La directrice principale des relations publiques et gouvernementales, Sophie Gagnon, a souligné que les conducteurs n'ont aucune excuse pour ignorer les problèmes d'éclairement. «Tous les conducteurs gagnent à avoir une meilleure visibilité alors que de plus en plus de déplacements se feront à la noirceur dans les semaines à venir.»

Pour tout connaître de l'étude menée par le CAA, visitez le site caaquebec.com