Que faire de sa voiture si un constructeur automobile vient à déclarer faillite ? Dans le contexte actuel, la question est de plus en plus posée. Mais «il y a trop d'impondérables pour y répondre adéquatement», dit George Iny.

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Précision: Saturn et non pas Subaru

Une malencontreuse erreur s'est glissée dans la version précédente de ce texte mise en ligne vendredi matin. Il était écrit qu'en raison de l'incertitude concernant l'avenir de certains constructeurs, l'achat d'un modèle Subaru, Saab ou Hummer est «risqué aujourd'hui». Subaru n'est évidemment pas menacée. Il aurait plutôt fallu lire que l'achat d'un modèle Saturn, Saab ou Hummer est «risqué aujourd'hui». Nos excuses. 

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Le président de l'Association pour la protection des automobilistes conseille la retenue.

En clair, l'achat d'un modèle Saturn, Saab ou Hummer est «risqué aujourd'hui» quand on sait que ces marques pourraient bien disparaître d'ici deux ans.

Si l'on tient vraiment à acquérir un de leur modèle, on peut toujours se tourner vers la location, conseille M. Iny. Mais encore faut-il qu'il y ait une promotion intéressante... Sinon mieux vaut penser à un autre véhicule.

Les conséquences d'une possible faillite d'un constructeur sont évoquées dans le guide Autos 2009 de Protégez-Vous.

 

Comme il y est indiqué, en cas de faillite, la garantie du véhicule devrait être légalement assumée par l'institution financière auprès de laquelle un prêt a été contracté. Car une banque est «conjointement et solidairement responsable des obligations du constructeur si ce dernier fait faillite».

Il n'y a pas que la garantie qui donnerait des cheveux blancs à un propriétaire concerné. Qu'en serait-il de la dépréciation de l'automobile? De combien serait-elle?

Et l'entretien pourrait-il être assuré comme auparavant? L'approvisionnement en pièces détachées permettrait-il toutes les réparations?

Renoncer à l'achat d'une Saab évite ce genre de questionnements ces temps-ci.