(Londres) Après avoir séduit des millions de téléspectateurs sur Netflix, la série fantastique Stranger Things se décline désormais sur les planches à Londres pour révéler les origines du « monde à l’envers ».

La première de Stranger Things : The First Shadow a eu lieu jeudi soir au Phœnix Theatre, dans le West End, en présence de célébrités comme l’acteur vedette de la série David Harbour, accompagné de son épouse, la chanteuse britannique Lily Allen.

Cette adaptation théâtrale, antépisode de la série phénomène dont la quatrième saison est sortie en mai dernier, se déroule, elle, aussi dans la petite ville américaine d’Hawkins, dans l’Indiana, une vingtaine d’années avant Stranger Things.

Elle raconte la jeunesse de personnages emblématiques tels que Jim Hopper et Joyce Byers – David Harbour et Winona Ryder dans la série –, qui font face à des « ombres du passé », dans le même mélange d’horreur, de science-fiction et d’aventures.

La pièce promet de ramener le spectateur « au début de l’histoire de Stranger Things – et pourrait bien détenir la clé de la fin », selon ses créateurs.

Cette adaptation a été mise en scène par Stephen Daldry (The Crown, Billy Elliot), et écrite par Kate Trefry, qui a participé à l’écriture de la série avec ses créateurs, les frères Duffer. Netflix est à la production avec la Britannique Sonia Friedman, habituée des spectacles du West End londonien et de Broadway.

Stranger Things, qui ressuscite l’esthétique pop des années 1980, est l’un des plus gros succès de Netflix depuis son lancement en 2016. Située une génération après la pièce, elle raconte les aventures d’un groupe d’adolescents qui affronte des monstres surgis d’une effrayante dimension parallèle, le « monde à l’envers ».

Sa quatrième et avant-dernière saison a été regardée par quelque 140 millions de téléspectateurs dans le monde, selon la plateforme.