Vedettes des impro battles, Anne-Élisabeth Bossé, Florence Longpré et Fabiola Nyrva Aladin expliquent leur amour pour ces soirées déjantées qui gagnent en popularité.

Fabiola Nyrva Aladin

PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

Fabiola Nyrva Aladin célèbre cette année ses 10 ans au Punch Club.

« Même après 20 ans d’impro, le Punch Club reste l’expérience la plus terrifiante que j’ai vécue. Pourquoi ? Les attentes sont grandes et la renommée du Punch Club est telle qu’on veut être à la hauteur. C’est une ligue axée sur la franche rigolade qui fait mal à tous les coups ! »

« Il y a une pression qui vient avec le désir de faire rire. Tant qu’on n’a pas provoqué les premiers rires, c’est effrayant ! »

« Ici, on pratique une forme d’agressivité positive pour donner le meilleur show possible. On a une rage de performance. C’est le jeu classique, mais complètement hip-hop. »

Florence Longpré

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Florence Longpré a participé à quelque 30 matchs du Punch Club.

« Le Punch Club, c’est violent dans le stress que ça provoque ! C’est surtout vrai lors de la fusillade au début du match : une improvisation de 20 secondes, seul, sans caucus. On se sent vraiment tout nu. Il y a une vraie pression d’être drôle. »

« Par contre, ici, on peut prendre toutes les perches qu’on nous tend. Un personnage de M’entends-tu ? est d’ailleurs né au Punch Club : celui de la madame qui présente des trucs sans bon sens aux Dragons ! »

« Je suis tellement bon public pour les autres joueurs ! Annéli [Anne-Élisabeth Bossé] me fait tellement rire avec son personnage récurrent de madame du Bas-du-Fleuve. Une fois, j’ai arrêté au milieu de mon impro pour applaudir ! »

Anne-Élisabeth Bossé

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Anne-Élisabeth Bossé participe à un match par année en moyenne.

« Je joue un match par année, le temps d’oublier la douleur de l’accouchement précédent. Et chaque fois que j’y reviens, je me demande dans quelle galère je me suis mise. Ultimement, ce sont des sketchs qu’on fait devant une foule endiablée. C’est le pourquoi de l’aura du Punch Club. Les gens sont là pour rire. »

« Mettons qu’on ne descend pas dans la piscine marche par marche ! La première période va vite. C’est de l’adrénaline pure. Il y aurait 12 lions derrière que je n’y penserais pas ! Je réalise où je suis à la deuxième période ! »

« Le jeu est plus moderne qu’ailleurs et nous ressemble davantage. C’est brut dans tous les sens du terme. »