Scène vouée au stand-up (en rafale), décoration plus grande que nature, art de rue bonifié, Carrefour du peuple, mur d’escalade ; le site extérieur du festival Juste pour rire fourmille de nouveautés. La Presse l’a visité en compagnie du grand manitou du festival.

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, LA PRESSE

C’est un Patrick Rozon visiblement fier qui nous a accueillis, jeudi en fin d’après-midi, devant la grande scène Beneva. Le temps était clément et la place des Festivals s’animait déjà.

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C’était le jour de lancement de la programmation extérieure de cette 41e édition du festival Juste pour rire, et Patrick Rozon avait envie de parler des nouveautés. Bref, des idées que son équipe et lui ont développées pour réinventer l’offre extérieure du festival, qui se déroule jusqu’au 29 juillet.

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L’an dernier, « première vraie édition » du festival Juste pour rire depuis le début de la pandémie, Patrick Rozon s’est fait arrêter par des visiteurs, qui lui ont dit qu’ils étaient là depuis une demi-heure et qu’ils avaient l’impression d’avoir fait le tour du site. « Je me suis dit : ce n’est pas normal, résume Patrick Rozon. Comment peut-on faire pour que les gens restent de 17 h à 23 h ? »

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C’est le but : proposer une offre variée, visible et constante pour que les visiteurs trouvent toujours quelque chose à faire. À l’image d’un comédie club, la scène Loto-Québec, devant la Place des Arts, voit défiler jusqu’à 25 artistes par soir.

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« C’est cinq artistes par show, jusqu’à cinq spectacles par soir, résume Patrick Rozon. Sur la grosse scène, à moins que ce soit l’une des cinq grandes vedettes au Québec, ça marche moyen. Mais ici, c’est parfait. » La scène Beneva continue évidemment à recevoir de grosses pointures.

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L’équipe de Juste pour rire a aussi refait une beauté au centre-ville le temps de la grande fête de l’humour. Grâce à une enveloppe budgétaire du fédéral, des structures colorées (montgolfière, extraterrestre, bouton « escape »…) ont été suspendues aux poteaux.

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« On s’est servis du mobilier urbain pour créer un élément scénographique », explique Lyne Thériault, productrice exécutive. Les éléments seront aussi utilisés aux festivals de Toronto et de Vancouver.

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La zone famille a aussi été bonifiée. L’an dernier, convient Patrick Rozon, elle était plutôt « petite ». Cette année, on y trouve de l’animation de rue, un mur d’escalade, des trampolines, un jeu d’évasion et du bricolage.

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Aussi dans la zone famille, une petite scène où on peut voir, tous les soirs à 18 h 15, un spectacle de la série « humour poussette », destinée aux adultes qui ont des enfants et qui doivent partir tôt. « Tout est gratuit », précise Patrick Rozon. Les visiteurs pourront ensuite bifurquer vers une zone de jeux de société.

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Autre nouveauté incontournable, le Carrefour du peuple rend hommage à l’univers de François Pérusse. Snack-bar Chez Raymond pour manger, Ski-doo pour prendre des photos, karaoké pour chanter…

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Au passage de La Presse, un homme crachait Assis sur mon tracteur au micro. « Il fausse, mais François Pérusse aussi, donc c’est beau ! », a rigolé Patrick Rozon. Également au programme, un spectacle de 23 minutes, trois fois par soir.

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Le festival Juste pour rire, c’est aussi, traditionnellement, de l’art de rue. Cette année, l’offre est décuplée. Onze troupes de théâtre proposent des spectacles au milieu de la foule, tandis que 25 comédiens déguisés (trois fois plus que l’an dernier) font des prestations de théâtre invisible.