Il y a huit grandes murales réparties dans le complexe.
Les premières, celles du duo Guinn-Adams, se trouvent près du boulevard De Maisonneuve. Comme elles ont été réalisées avant le réaménagement de ce tronçon, alors que la circulation y était plus rapide, les artistes ont créé cet effet de vélocité en faisant des bandes latérales qui représentent le mouvement dans leurs saisons montréalaises.
Puis, l’art s’est dispersé aux quatre vents sur le territoire de Jeanne-Mance. Une série de mosaïques est intégrée à l’entrée des grandes tours d’habitation.
« On a entendu des dames dire qu’elles se croyaient à l’hôtel », relate Elizabeth-Ann Doyle.
Comme quoi le beau change parfois les choses. C’est aussi ce que croit Angel Ezcequiel Lopez-Herrera. « Ça a embelli, dit-il. C’est plus accueillant maintenant. »
Angel Ezcequiel a fini par décrocher un contrat pour la réalisation de l’une des œuvres murales.
« C’est quand même impressionnant », avoue-t-il, huit ans plus tard, devant l’œuvre murale Cessez-le-feu qui occupe toute la façade d’un édifice qui donne sur le boulevard De Maisonneuve Est.