PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE
Ces trois tableaux ont été peints par un autre membre du Groupe des Sept : Alexander Young Jackson. La pièce centrale, Early Spring, Rivière des Nations, est datée de 1967. Elle est estimée entre 60 000 $ et 80 000 $. À droite, on peut voir Château belge (1917) et à gauche, Quebec Farm (1930), qui appartient à la collection du marchand d’art canadien d’origine danoise Torben V. Kristiansen, mort en 2023. Le tiers des 90 œuvres mises aux enchères proviennent de sa collection.
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Ces trois œuvres sont signées par l’artiste canadienne Emily Carr, qui n’a jamais fait partie du Groupe des Sept, mais qui était proche de ses membres fondateurs et a exposé régulièrement ses pièces avec eux. À gauche, on peut voir Scorned as Timber, Beloved of the Sky (1935), estimée entre 250 000 $ et 350 000 $. En haut, à droite : War Canoes, Alert Bay (1908). Et juste en bas : Gnarled Tree (1920).
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Stream Bank and Tree (1908-1910) est l’une des premières œuvres de Tom Thomson, un autre peintre qui a inspiré le Groupe des Sept sans en faire partie. L’artiste ontarien est mort dans des circonstances étranges (noyé dans le lac Canoe, dans le parc provincial Algonquin en Ontario) à l’âge de 39 ans. C’était en 1917, soit trois ans avant la formation du Groupe des Sept. Deux autres tableaux de Thomson font partie de l’encan. De nombreuses œuvres de cet artiste majeur se trouvent au Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa.
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Encore une fois, Jean Paul Riopelle est bien représenté dans l’encan de mai : dix de ses toiles seront mises aux enchères. Trois d’entre elles proviennent de la collection privée de Torben V. Kristiansen. Quant aux ventes en ligne, Marie-Hélène Busque, codirectrice des ventes en ligne de la Maison Heffel (sur la photo), nous dit que plus de 100 œuvres sont mises aux enchères chaque mois.
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Verts ombreuses (1949), de Jean Paul Riopelle, est sans doute la pièce la plus cotée de l’encan de mai. L’œuvre qui fait partie de la collection de M. Kristiansen est estimée entre 2,5 millions et 3,5 millions. Peinte un an après son arrivée à Paris, en 1948, il s’agit d’une des œuvres emblématiques du style automatiste de Riopelle qui va marquer les années 1950. C’est l’époque où l’artiste québécois fréquente entre autres l’auteur surréaliste André Breton.
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Ces deux tirages d’Andy Warhol représentent, comme leurs titres l’indiquent, Marilyn Monroe (1967) et Mick Jagger (1975). Le second est d’ailleurs signé par Jagger et Warhol. Les deux œuvres sont estimées entre 80 000 $ et 120 000 $ (pour Marilyn) et entre 80 000 $ et 100 000 $ (pour Jagger).
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The Candidate (1987), sculpture de Joe Fafard représentant l’homme politique Jean Chrétien, et Femme en hiver (1973), de Jean Paul Lemieux, font également partie de l’encan. La première pièce est estimée entre 30 000 $ et 50 000 $ ; la seconde, entre 100 000 $ et 150 000 $.