Q-Quelle est la première étape que l'on doit réaliser lorsqu'on décide de se lancer en affaires?

R-D'abord, l'idée doit venir de soi. Ensuite, on commence à cibler les marchés intéressants. On doit combler ou améliorer un besoin. Après, on analyse les concurrents. Ensuite, il reste à se demander où on s'en va avec ça et oser.

Q-De qui selon vous a-t-on besoin pour réussir et qui doit-on éviter?

R-On a besoin d'un bon banquier qui comprend les besoins de votre entreprise qui est capable de se mettre à votre niveau et non de quelqu'un qui va te dire «comment tu vas faire ça mon petit gars?». Un bon confident, une sorte de mentor, ça aide aussi énormément. On évite les gens qui nous découragent et qui contestent constamment vos décisions.

Q-Quels conseils donneriez-vous à un nouvel entrepreneur pour que son entreprise connaisse le succès?

R-Le truc est de ne prendre aucun conseil de personne. Tu peux écouter, mais au bout du compte, un faible pourcentage des gens va penser comme toi parce qu'ils ne sont pas prêts à mettre les mêmes efforts. Si j'ai réussi, c'est parce que j'avais une tête dure et que j'ai tracé ma ligne. Se fixer un but, garder le cap, rester discipliné voilà des bons points de départ.

Q-Quels sont les pièges à éviter quand on débute?

R-Je dirais de faire attention avec qui vous faite affaire, que ce soit un comptable, un banquier, etc. L'incompétence peut coûter cher. Pour éviter des faux pas, entourez-vous de gens plus forts que vous dans différents domaines.

Q-Si vous étiez un nouvel entrepreneur à quelle porte iriez-vous cogner pour obtenir du financement?

R-L'argent est un problème pour bien des individus qui ont le désir de se lancer en affaires. Aller voir les CLD ou les SADC est une bonne idée, car ça prend des contacts. On peut solliciter l'aide d'autres gens d'affaires. Bien sûr, il y a les banques, mais tenez-les à l'oeil. Un banquier, ça se magasine et c'est négociable.