Depuis un peu plus d’un an, Marie-Pier Bernard est directrice, conseil en performance, services de conseil, chez Raymond Chabot Grant Thornton (RCGT). Économiste de formation, elle a eu cette promotion sept mois avant d’obtenir son MBA de l’École des sciences de la gestion (ESG) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

Si réussir ce programme en deux ans et demi a été exigeant pour la professionnelle qui travaillait à temps plein comme conseillère principale, elle est convaincue que cette décision lui a permis de gravir les échelons plus rapidement dans son organisation.

« S’inscrire au MBA est très bien vu par les personnes haut placées dans l’organisation, affirme Marie-Pier Bernard. Elles l’ont toutes fait, et c’est important aussi pour montrer qu’on souhaite progresser. »

Bien sûr, il était très difficile pour elle de prendre des vacances et de prévoir des week-ends de repos pendant cette période très chargée de sa vie où elle devait constamment enchaîner travail, cours et travaux, même l’été. « Mes cours étaient principalement les samedis et les dimanches, une fin de semaine sur deux, donc cela me faisait 12 jours d’affilée sans pause et l’autre fin de semaine, je devais faire mes travaux, dont plusieurs étaient en équipe », explique-t-elle.

Un programme humain

Marie-Pier Bernard, qui avait auparavant fait une maîtrise en économie tout en chiffres, a cependant beaucoup aimé qu’une partie du contenu du MBA soit liée à l’humain.

« C’était plus facile pour moi, explique la femme de 32 ans. Puis, comme on est un petit groupe, on développe une belle complicité avec les professeurs dans le MBA et ils sont conscients aussi qu’on a un travail à temps plein. J’ai trouvé que le programme était adapté à ma réalité. »

Elle est très heureuse aussi d’avoir commencé son programme à 29 ans alors qu’elle venait tout juste d’atteindre les quatre ans d’expérience de travail exigés pour entrer dans le programme. « En janvier 2021, c’était le moment parfait pour me lancer parce qu’on était en pleine pandémie, je ne pouvais voir personne et je n’avais pas d’enfant, énumère-t-elle. Faire le programme avait l’air beaucoup plus difficile pour mes collègues de classe qui avaient des enfants. »

Son employeur l’encourageait aussi à aller décrocher son MBA.

Nous avons un plan de formation mis à jour chaque année et on avait convenu que j’étais rendue à faire mon MBA pour aller chercher des compétences essentielles pour décrocher un poste de directrice. Mon employeur payait ma formation et mes patrons étaient plus flexibles avec moi en fin de session. Ça m’a aidée.

Marie-Pier Bernard, directrice, conseil en performance, services de conseil, chez Raymond Chabot Grant Thornton

Le volet conseil

Comme économiste, Marie-Pier Bernard avait toutes les connaissances nécessaires pour rédiger des rapports économiques. Par contre, elle n’avait jamais appris à l’université tout le volet conseil de son travail qui inclut la gestion de clients.

« C’est pour cette raison que j’ai choisi le MBA en conseil en management de l’ESG UQAM, explique-t-elle. Maintenant, dans mon poste de directrice, je suis le point de contact avec le client. Il y a encore plusieurs échelons au-dessus de moi – directrice principale, vice-présidente, vice-présidente pratique, associée – et ils viennent toujours avec plus de responsabilités en gestion, alors le MBA me sera aussi utile pour continuer ma progression. »