Rien de mieux qu'un chef d'entreprise québécois expérimenté sur les marchés étrangers pour en aider un autre à poursuivre son expansion à l'international.

Bien entourés, c'est précisément le type d'expertise à laquelle ont accès les membres du Réseau QG100. «Notre mission est de favoriser le partage de savoir-faire en commerce international entre les dirigeants d'entreprises québécois», explique Alain Dudoit, conseiller principal du regroupement.

Pour ce faire, le groupe organise des rencontres, des formations et d'autres activités axées sur le transfert des meilleures pratiques d'affaires à l'échelle internationale. Les sujets abordés vont de la réduction du risque au contrôle des coûts, en passant par la gestion du temps.

Pas un incubateur

Le réseau n'est toutefois pas un incubateur d'entreprises. Les membres réalisent des ventes annuelles de 100 millions, en moyenne. «Nous focalisons sur les firmes ayant déjà une empreinte internationale. Notre but est d'en faire de véritables leaders mondiaux dans leur secteur», précise M. Dudoit.

Les plus petites firmes ont aussi leur place, même si un chiffre d'affaires minimum de 25 millions de dollars est exigé pour devenir membre. «Une firme de cette taille, active dans un marché de niche, peut se retrouver parmi les trois plus grandes au monde», illustre-t-il.

Pour favoriser la convivialité, un maximum de 100 membres a été établi, d'où le nom QG100, pour «Québec Global 100». Le nombre exact de firmes faisant partie du regroupement est toutefois une donnée secrète. Tout comme le nom de plusieurs membres.

«Nous voulons rester discrets et assurer la confidentialité aux membres. Pour intégrer le groupe, une firme doit d'ailleurs être invitée», indique M. Dudoit.

Elle est ensuite soumise à un processus de sélection où ses finances et sa vision sont scrutées à la loupe.

La recette semble fonctionner. Les membres du réseau sont présents dans plus de 170 pays et réalisent un chiffre d'affaires à l'international d'environ 60 milliards de dollars, une somme équivalant aux deux tiers du budget du Québec.