Le sondage Aon Hewitt sur la satisfaction des employés est un outil précieux pour la Banque Nationale. «Nous y sommes fidèles depuis 2005, rappelle Julie Lavoie, vice-présidente aux relations avec les employés. Un des bénéfices d'y revenir d'année en année, c'est qu'on peut mesurer les améliorations au cours du temps.»

Il ne s'agit donc pas surtout d'une compétition pour un prix ou un rang au classement. «Le sondage est important pour ses résultats, pour ce qu'il nous apprend de la perception que nos 19 000 employés (dont 15 600 au Québec) ont de nos gestionnaires. Ces derniers (plus d'un millier) sont formés à l'Institut des leaders de la Banque et ils sont au coeur de sa culture.»

Résultat réjouissant, la formation donne des résultats clairement perçus par les sondés: les gestionnaires de la Banque sont réputés être à l'écoute des employés. Ils veillent aussi au développement de ceux-ci.

Deux valeurs fondamentales

Deux autres valeurs fondamentales pour la Banque Nationale apparaissent au sondage et corroborent les perceptions que l'institution avait déjà formées par d'autres moyens. Les employés se disent au tout premier chef au service de la clientèle. «Nous insistons sur ce point depuis longtemps et il est clair que le message passe parfaitement» se réjouit Mme Lavoie. «Depuis 2008 nous avons pris le virage «un client, une banque». Chaque client doit vivre l'expérience que la Banque est là pour lui ou elle.»

Autre valeur importante, la collégialité. Les employés qui ont répondu au sondage disent placer très haut la capacité de collaborer entre eux.

Finalement, le sondage révèle que la Banque Nationale fait ce qu'il faut pour garder son monde. «La longévité est un facteur de compétence, mais aussi de confiance. Un employé connu des clients est perçu par eux comme un allié sûr.»