Nos entreprises innovantes sont souvent vendues à l'étranger sans que leurs retombées économiques profitent au Québec.

Les emplois potentiels et les revenus fiscaux sont mondialisés par des investisseurs plus soucieux d'un profit rapide que de l'impact sociétal de l'innovation. Peut-on renverser la tendance?

«Nous le devons et nous le pouvons», répond Sabin Boily, président de Gestion Valeo, société de valorisation des innovations issues de l'Université du Québec.

«Les sociétés de valorisation universitaires travaillent actuellement à créer des fonds nouveaux qui auraient un comportement plus éthique que le simple capital de risque.»

Les sociétés de valorisation des universités québécoises veulent que ces fonds spécialisés aient, parmi leurs critères d'investissement, la conservation au Québec des retombées économiques et sociales des entreprises financées.

M. Boily et ses collègues visent notamment à créer un tel fonds pour les nanotechnologies.