Un rayon de soleil à la Factry… Une vingtaine de gestionnaires, professionnels ou entrepreneurs pourront y suivre un atelier de créativité d’une journée animé par Daniel Lamarre.

Donnée le 14 septembre prochain, cette formation constituera la première collaboration entre le vice-président exécutif du conseil d’administration du Cirque du Soleil et l’école de créativité montréalaise.

Fondée en 2016 par Marie Amiot, Hélène Godin et Philippe Meunier, la Factry donne chaque année des formations à quelque 2000 professionnels pour les aider à mieux intégrer la créativité dans leurs univers et initie environ 300 jeunes à la créativité. L’entreprise compte une douzaine d’employés et une trentaine de collaborateurs.

Daniel Lamarre a commenté sa participation de Las Vegas, où il avait assisté la veille à la première devant public du nouveau spectacle Mad Apple du Cirque du Soleil.

Vous parlez à quelqu’un qui est très content ce matin parce que la première a été un succès énorme, hier. Ça fait du bien !

Daniel Lamarre

Il ne manifeste pas moins d’enthousiasme pour la vocation créative de la Factry.

« J’ai été très impressionné par ces deux femmes », lance l’auteur du livre L’équilibriste, paru en janvier dernier.

« Cette idée d’école des sciences de la créativité, c’est directement en lien avec ce qu’on promeut au Cirque, et en lien surtout avec mon livre et ce que je veux promouvoir comme concept. Parce que j’ai toujours dit qu’une des richesses naturelles les plus fortes du Québec, c’est la créativité. »

Une rencontre fortuite

Cette association est le résultat heureux d’une rencontre fortuite.

« Au plus creux de la pandémie, par un hasard de la vie, je me suis ramassé avec Daniel Lamarre en virtuel, comme juré pour des concours de pitch à l’université », raconte Marie Amiot, présidente-directrice générale de la Factry.

« C’était un samedi gris et je me disais : wow, cet homme passe son samedi au complet à aider des jeunes, en plein creux d’une pandémie, alors qu’il essaie de sauver sa business. J’ai été très touchée et intriguée par l’homme derrière tout ça. Je lui ai demandé une rencontre par la suite, qu’il m’a accordée. Puis on a simplement eu une belle discussion entre gestionnaires, moi avec ma mini-entreprise et lui avec sa gigantesque entreprise. »

La lecture de L’équilibriste lui a ensuite prouvé la parfaite congruence de leurs visions de la créativité. D’où l’inspiration d’unir leurs forces.

Car la créativité ne s’apprend ni ne s’acquiert sans la mettre en pratique, fait-elle valoir.

« Je fais une analogie peut-être un peu bancale, mais on n’apprendra jamais à nager en écoutant les pep-talks des meilleurs nageurs sur la planète, formule-t-elle. La créativité, c’est quelque chose qu’on doit ressentir, qu’on doit faire, qui s’apprend dans l’action, comme apprendre à nager. Il faut être dans la piscine, il faut boire un peu d’eau, il faut apprendre à flotter. Alors, vous avez le meilleur nageur créatif de la planète, qui est Daniel Lamarre, avec une école qui l’enseigne. »

Bref, les deux ont plongé.

Les piliers du leadership créatif

Conçu en étroite collaboration entre la Factry et Daniel Lamarre, l’atelier qui sera donné en septembre s’appuie en large partie sur les piliers du leadership créatif que l’homme d’affaires a décrits dans son ouvrage.

« Je veux faire profiter les gens de l’expérience que j’ai vécue pendant 20 ans en côtoyant de grands créateurs comme Guy Laliberté, bien sûr, mais aussi Robert Lepage, Dominique Champagne, et sur le plan international, James Cameron ou les Beatles, décrit-il. J’ai beaucoup appris en observant ces gens-là. Et c’est un peu ce que je veux faire partager à travers la Factry. »

Cette collaboration suscite déjà les élans d’une créative ambition chez la présidente-directrice générale de la Factry, qui y voit une porte ouverte sur le marché international – une vision que partage encore une fois Daniel Lamarre.

« Je pense que la Factry a un potentiel de dépasser les frontières du Québec et d’attirer chez nous beaucoup de gens qui vont avoir envie de venir voir ce qu’on fait et éventuellement de traiter avec les gens de la Factry, exprime-t-il. Pour moi, c’est l’objectif ultime. Si je peux aider la Factry à augmenter son rayonnement et à la rendre un peu plus internationale, j’aurai réussi quelque chose qui me motiverait beaucoup. »

Le premier atelier de Daniel Lamarre, ouvert à tout professionnel intéressé, se donnera le 14 septembre. Les inscriptions se font dès le 30 mai. Selon l’intérêt qu’il suscitera, d’autres sessions suivront. Marie Amiot entrevoit également des ateliers privés organisés pour les employés d’une entreprise, ainsi que des conférences données au public.

Consultez les grandes lignes de la formation avec Daniel Lamarre

L’Imaginaire se matérialisera à Laval

PHOTO FOURNIE PAR L’IMAGINAIRE

Une représentation du futur magasin L’imaginaire au Carrefour Laval

L’Imaginaire, chaîne spécialisée dans les articles variés pour collectionneurs de tous poils, ajoutera bientôt à Laval un sixième magasin à sa collection. Une vaste boutique de 18 000 pi⁠2 ouvrira ses portes en octobre prochain au Carrefour Laval, après des travaux d’aménagement de près de 3 millions de dollars. Les magasins L’Imaginaire se caractérisent par un aménagement au design coloré, où diverses zones thématiques se consacrent à ses spécialités : jeux de société, jeux de rôles, jeux de cartes à collectionner, mangas et bandes dessinées, casse-têtes, monnaie, cartes de sport, figurines et jouets de collection, etc. Après le magasin ouvert aux Promenades St-Bruno, en 2019, il s’agira du second établissement dans la grande région de Montréal pour la chaîne fondée à Québec en 1986. Benoît Doyon avait alors acquis le Comptoir Timbres et Monnaies, un modeste commerce de 150 pi⁠2 situé au centre commercial Laurier. Avec sa femme, Mireille, il a lentement bâti un petit univers parfaitement concret qui comptait cinq magasins avant celui de Laval. Leurs fils Anthony et Dave ont pris leur relève.

Trois satellites de plus en orbite pour GHGSat

PHOTO FOURNIE PAR SPACE FLIGHT LABORATORY

Les capteurs optiques spatiaux de détection de méthane mis en orbite pour l’entreprise montréalaise GHGSat sont fabriqués par ABB.

C’est une mission contre les émissions. Le 25 mai dernier, l’entreprise montréalaise GHGSat, spécialisée dans la surveillance spatiale haute résolution des GES, a placé en orbite trois nouveaux satellites de détection des émissions de méthane. Avec ces capteurs optiques spatiaux fabriqués par ABB, la technologie d’imagerie hyperspectrale de GHGSat est en mesure de localiser et de mesurer avec précision les émissions de méthane de n’importe quel site industriel sur la Terre. Les satellites Luca, Diako et Penny portent les prénoms d’enfants d’employés de GHGSat « pour qu’on se rappelle toujours pourquoi on fait ce qu’on fait », a indiqué le chef de la direction et fondateur de l’entreprise, Stéphane Germain, dans un entretien téléphonique avec La Presse Canadienne. Il avait assisté à Cap Canaveral au décollage de la fusée SpaceX Falcon 9 qui a mis les trois satellites en orbite. Ils s’ajoutent aux trois autres engins similaires déjà en opération, permettant à l’entreprise d’augmenter la fréquence de ses observations et de doubler sa capacité de surveiller les émissions de méthane. Stéphane Germain prévoit porter la constellation à 10 satellites d’ici 2023.

De Marque acquiert la française Cyberlibris

C’est une lettre d’entente qui ouvre un nouveau chapitre pour De Marque. L’entreprise québécoise, acteur majeur dans la distribution de livres numériques, a signé un accord pour l’acquisition de la société française Cyberlibris, pour sa part pionnière francophone en services de bibliothèques numériques académiques et professionnelles. Cette transaction procure aux éditeurs partenaires de De Marque une vaste plateforme internationale pour leurs contenus techniques et scientifiques. Cyberlibris est déjà présente en Amérique du Nord, dans plusieurs pays d’Amérique latine, en Europe francophone, en Espagne et en Afrique francophone. L’acquisition soutient les ambitions de croissance internationale de De Marque, appuyées par une récente levée de fonds de 10 millions de dollars auprès de ses partenaires financiers. Établie à Québec depuis 1990, De Marque distribue plus de trois millions de livres numériques, mis en marché par plus de 3000 éditeurs dans plus de 1300 points de vente à travers le monde. L’entreprise emploie 70 personnes établies dans près de 10 pays.

Avec La Presse Canadienne

30

Avec le financement de 30 millions de dollars qu’Amilia vient de réunir, l’entreprise montréalaise prévoit ouvrir en 30 jours 30 nouveaux postes et faire ainsi passer son équipe de 120 à 150 employés. Cet investissement lui permettra d’élargir l’accès au commerce électronique pour les organismes communautaires et sportifs, auxquels se voue sa plateforme SmartRec.