Les fleurs

Cet évènement est le Noël des cyclistes du Québec. C’est notre célébration, notre party de vélo. C’est la Formule 1 du vélo.

Géré de main de maître, une animation hors pair, un site d’une propreté inégalée.

Tout fait en sorte que les Grands Prix cyclistes de Québec et de Montréal (GPCQM) sont une réussite pleine et entière.

J’adore y aller et sentir l’énergie qui s’y trouve.

Longue vie au GPCQM. Et merci d’exister !

Le pot

Nos villes ont un devoir de rigueur dans la prestation des services. En langage juridique, on dit « obligation de résultat ». Comme pour le service d’une ligne d’autobus ou la réparation… des rues, la ville se doit de remplir ses engagements.

La voie Camillien-Houde et l’avenue du Mont-Royal, pour ne nommer que celles-là, sont une honte et une insulte à l’intelligence dans la façon et l’état dont elles ont été livrées aux organisateurs du Grand Prix cycliste de Montréal. J’étais gêné de parcourir le circuit et de voir l’état de la chaussée patchée comme si on tenait littéralement à rire des gens.

Tant qu’à patcher 75 % de la rue, pourquoi ne pas la reasphalter au complet.

Chaque année, c’est comme si on se réveillait d’une hibernation millénaire, faisant dans le cheap et le non-durable. On travaille à la petite semaine et on s’en balance, autant pour ce qui est des contremaîtres, des gestionnaires que des élus tellement le travail est merdique dans son identification comme dans son exécution.

Où est la validation du bon de commande avant et après exécution ? Qui vient constater le travail sur les lieux ? Si on bouche un trou, on y balance une « verrue » d’asphalte dépareillée, en omettant de boucher un trou voisin à deux mètres de distance. Qui permet cette stupidité d’exécution du travail ?

C’est comme si les gens qui travaillent faisaient exprès de se fermer les yeux à l’ouvrage tellement c’est bâclé. Et je ne blague même pas.

La Ville nous envoie le message qu’on se fout de la qualité d’exécution du travail. Ça me met en beau joualvert de constater ça, impuissant comme contribuable payant des milliers de dollars en taxes foncières annuellement.

À la Ville, on se targue de faire un REV, mais on est incapable de faire le nécessaire correctement pour ce qui existe déjà. Sans parler du fait que la Ville ouvre et rouvre perpétuellement les rues après les avoir refaites.

Vous ne me croyez pas ? Allez à l’angle des rues Saint-Denis et Bélanger. On asphalte et, après, on rouvre.

Allez sur le REV Lajeunesse et Berri : après avoir asphalté, on rouvre. Et les trous sont reasphaltés tout croche.

Vous ne me croyez pas encore ? La Ville a dû reasphalter la piste Cherrier après avoir fait des trous (en raison du plomb ?). Cette belle piste cyclable est maintenant raboteuse aux endroits patchés.

Bon. Ce fut une superbe journée malgré tout, mais c’est insultant de voir notre Ville livrer un parcours aussi médiocre à l’élite cycliste mondiale. Je ne parle pas des Jeux du Québec ou du Festival de la pétanque d’Ahuntsic, je parle ici d’une course cycliste de renommée mondiale avec les meilleurs coureurs au monde, ici chez nous !

Des gens devraient perdre leur job tellement c’est rire du monde. La prestation du service de voirie à Montréal n’a pas été à la hauteur. C’était risible d’offrir un tel parcours pour un évènement tel que le Grand Prix cycliste de Montréal.

Quand la main gauche ne sait pas ce que l’autre main fait…

Personne n’est jamais vraiment responsable de rien dans cette ville, il est là, le problème.

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