Peu importe le parti, les politiciens ne cesseront jamais de nous fasciner par leur manque de vision. On s’étonnera de tourner en rond. Ah misère ! Revoilà les barrages… vraiment ?
Depuis 100 ans, l’homocapitalis n’a de cesse de tout détruire pour enfler sa grandeur, nous rappelant une légendaire grenouille. Je ne renie pas les bienfaits du XXe siècle, mais combien de temps encore pour passer au XXIe ?
Pour combler les besoins d’électricité, on nous propose toujours les mêmes solutions, soit augmenter la production en détruisant tout au passage, réduire notre consommation en nous privant d’un confort acquis, défigurer le paysage à coup d’éoliennes. Qui dit mieux ?
Je suggère de « diminuer la demande » par le délestage résidentiel : vous voulez plus de jus ? Débarquez-nous du réseau.
Nous sommes des millions à posséder des toits, parfaits pour y recevoir des panneaux solaires capables de rendre nos maisons autosuffisantes.
Et même d’en redonner à Hydro-Québec. Alors, au lieu de mettre nos milliards dans la destruction de l’environnement, pourquoi ne pas investir dans des infrastructures plus visionnaires ?
À quand un programme sérieux de conversion énergétique résidentielle avec un financement adéquat ? On nous coupera bientôt le mazout (bravo), mais sans aucune autre solution que de nous endetter personnellement. À croire que notre but au Québec est de faire la fortune des poseurs de thermopompes.
Vous croyez pouvoir sauver l’avenir avec des idées du passé ? Eh bien, bonne chance. Mais vous devrez réaliser que nous ne sommes plus en mode croissance. L’heure est à sauver notre peau avant que le soleil ne la brûle.
Et puis, entre nous, si vous avez 50 milliards de dollars à mettre dans un barrage, ça veut dire que vous l’avez pour nous payer des panneaux solaires. Non ? Question de choix.
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