Dans les universités québécoises, la recherche et l'innovation se manifestent aussi dans le foisonnement de nouveaux programmes. L'accent mis sur la gestion témoigne d'un besoin croissant de compétences administratives dans tous les secteurs d'activité. Survol des nouveaux champs d'études.
Le cours Gestion avancée est maintenant offert à l'Institut des cadres de la faculté de gestion Desautels de l'Université McGill. Baptisé mini-MBA pour gestionnaires confirmés, ce séminaire propose aux étudiants une simulation d'entreprise, des présentations, des études de cas, des travaux individuels et en petits groupes. L'apprentissage se fait également beaucoup par l'échange avec les pairs. Le programme a été conçu pour les décideurs expérimentés d'entreprises de calibre régional, national ou international.
La formation se déroulera du 31 janvier au 31 mars, principalement les lundis soirs, mais également quelques vendredis et samedis.
Le programme de quatre jours Global Growth Strategies sera également donné dès le 25 mars pour aider les gestionnaires à saisir les différentes occasions d'affaires pour leur entreprise sur la scène internationale. Il sera notamment question de développement de nouveaux marchés, de gestion de risques et de partenariats d'affaires interculturels. Des exemples d'entreprises qui ont réussi à l'international seront étudiés.
L'École d'éducation permanente offrira pour sa part, dès l'été prochain, le diplôme en gestion intégrée de l'aviation, au deuxième cycle. Le programme permettra d'étudier la gestion de l'aviation à l'échelle nationale et internationale sous différents angles: affaires, économie, finance, droit, administration, marketing, exploitation et politique.
Enfin, un nouveau module en développement durable sera intégré dès le mois de mai au MBA pour cadres (EMBA) offert conjointement par l'Université McGill et HEC Montréal. L'objectif est de permettre aux cadres en exercice de bien comprendre la notion de développement durable. Ils seront amenés à saisir l'ampleur du défi posé par le développement durable comme impératif social et objectif organisationnel, mais aussi à voir comment il peut générer un avantage concurrentiel.