Mine Raglan, une filiale de la multinationale Glencore, est contrainte de reporter certains investissements, tout en demandant à Québec des accommodements pour tenir compte de son état de mine nordique, sans accès au réseau électrique provincial.

Selon Kristan Straub, vice-président de Raglan, l'affaiblissement du marché du nickel et de ses perspectives a contraint la société à restructurer le programme d'investissement de 530 millions annoncé en 2011.

Ce programme comprenait principalement l'extension d'une mine existante en profondeur, la construction d'une nouvelle mine et l'augmentation de la capacité du concentrateur. «Nous avons reporté à plus tard l'investissement qui touchait le concentrateur, mais ne l'avons pas annulé», explique-t-il.

En revanche, les autres investissements portent déjà leurs fruits. Le complexe a atteint un record de 33 800 tonnes de nickel dans le concentré en 2013, plus du nickel, du platine en sous-produit.

Par ailleurs, Raglan discute avec Québec pour obtenir des arrangements sur des aspects de sa réglementation. La mine n'a pas accès au réseau électrique de la province et doit produire son énergie à partir d'hydrocarbures, de sorte que la facture des crédits carbone risque d'être salée.

Raglan emploie actuellement 850 personnes. La société envisage investir de 110 à 120 millions à sa mine en 2014.