Auteur du livre Investir dans un CELI, Fabien Major répond à nos questions.

À qui s'adresse le CELI ?

À tous les Canadiens de 18 ans et plus. C'est aussi simple que ça. Même les gens en situation très précaire devraient l'utiliser pour ne pas avoir à payer, ne serait-ce que 20 $ de trop en impôt.

Quelle est la plus belle qualité du CELI ?

Sa souplesse. C'est vrai pour les retraits, les dépôts et la multiplicité des produits admissibles. Le CELI est un régime. C'est donc à l'investisseur de choisir les produits qui lui conviennent en fonction de ses objectifs d'investissement. Pour la retraite, il doit choisir un produit qui limite sa capacité de retrait. Par exemple, dans son CELI, il peut utiliser un produit d'assurance qui lui garantit une rente à vie.

À quoi sert le CELI ?

À tous les projets de dépenses qui ne sont pas immédiats.

Un des avantages du CELI tient au fait que les retraits qu'on y effectue ne sont pas imposables. Doit-on craindre que le gouvernement ne modifie les règles du jeu et considère les retraits du CELI comme un revenu au même titre qu'un retrait dans les REER ?

Quand le gouvernement a besoin d'argent il va en puiser là où il se trouve. Actuellement, il y en a davantage dans les REER et les caisses de retraite que dans le CELI. Si on compare l'ensemble des caisses de retraite, c'est 800 milliards. Le CELI, c'est seulement 20 milliards. La pérennité est assurée pour quelques années, selon moi.

Comment rendre le CELI encore plus attrayant ?

Le gouvernement pourrait permettre une rétroactivité. Rendre possibles les cotisations de 5000 $ par année pour les années antérieures par exemple, jusqu'en 2000. On pourrait aussi rendre le CELI admissible aux plus jeunes.