«Nos employés se comportent en propriétaires, comme si l'entreprise leur appartenait», affirme Vincent Giard, vice-président opérations pour le Québec de Financement agricole Canada (FAC), plus important prêteur aux agriculteurs du pays.

Son propos illustre bien la remontée fulgurante de cette société d'État, dotée d'un portefeuille de 24 milliards, qui participe depuis une décennie au palmarès Aon Hewitt des employeurs de choix au Canada.

En dernière position en 2003, FAC s'est hissé au cinquième rang en 2012 - son meilleur classement à vie.

Au pays, l'entreprise compte 1700 employés répartis dans 100 bureaux. Comment parvient-on à susciter un engagement significatif de leur part? La réponse réside dans la mise en place, il y a 10 ans, d'une culture d'entreprise, une politique en 10 volets axée notamment sur la confiance, le respect et l'intégrité.

«La confiance doit régner entre l'employé et le gestionnaire. Nous n'avons pas peur d'avoir des conversations franches. On se dit les vraies choses de façon respectueuse, tout en tentant de trouver une solution au problème», explique M. Giard.

Désormais, les comportements individualistes qui prévalaient dans le passé ne sont plus tolérés. Tous travaillent en équipe sous la forme d'un partenariat engagé. «Nous avons des employés 100% responsables qui ont un impact auprès des clients et des autres collègues.»

De plus, selon le sondage Hewitt, le niveau d'engagement des employés atteint 86% en 2012, comparativement à 69% en 2003. «Être bon, c'est une habitude. Être excellent, c'est un choix que chacun fait en entrant chaque jour au travail», conclut M. Giard.