Les firmes de capital-risque doivent être particulièrement patientes quand elles financent des projets innovants en sciences de la vie.

«Le cycle de développement pour arriver à un produit commercial est beaucoup plus long», souligne Daniel Hétu, associé chez Lumira Capital, une firme de capital-risque axée sur les sciences de la vie.

En effet, la réglementation impose plusieurs étapes pré-cliniques et cliniques avant toute exploitation commerciale. Et il faut aussi compter avec le coût des investissements et du recrutement des multiples experts.

Aussi, les chercheurs doivent s'attendre à se voir fixer régulièrement des objectifs par les investisseurs en capital de risque.

L'avancée des travaux

Les bailleurs de fonds s'assurent ainsi que les travaux avancent conformément au plan de financement.

«C'est alors plus facile pour nous d'aider les chercheurs», explique Daniel Hétu.

En respectant ces objectifs, d'autres chercheurs pourront alors suivre les traces d'Enobia, cette société québécoise de biotechnologie récemment vendue 610 millions à la pharmaceutique américaine Alexion Pharmaceuticals.