Culurgiones
Ces jolis raviolis farcis aux pommes de terre, au fromage pecorino et à la menthe se trouvent partout dans l’île, mais presque nulle part à Montréal. Nous les avons préférés aux autres pâtes sardes typiques, les malloreddus. Lors d’un souper mémorable à Orgosolo, préparé pour nous par notre hôte Francesco, meilleur chef d’Italie de son propre aveu, nous avons même goûté aux maharonnes lados, des pâtes en forme de macaron.
Pane carasau
Ce pain traditionnel sarde ressemble à du pita déshydraté. Il accompagne tous les repas, mais je n’ai vu personne en manger. Je ne baserais pas un voyage sur sa découverte.
Olives
Présents partout, les oliviers contribuent au paysage autant qu’à l’assiette – on trouve même l’huile d’olive en sachet au restaurant. Plusieurs familles font leur propre huile d’olive pour leur consommation annuelle et même plus.
Porceddu
Peut-être le plat sarde le plus reconnu. Ce porcelet de lait grillé à la broche sur un feu aromatisé d’épices locales comme le myrte est pratiquement introuvable ailleurs. Un incontournable.
Pecorino Sardo
Ce fromage dur de brebis peut faire penser au manchego espagnol. Il n’est pas facile à trouver à Montréal, alors pensez à en rapporter. Nous avons aussi goûté la ricotta salata (salée), qui n’est cependant pas unique à la Sardaigne.
Canonnau
Les vins rouges issus de ce cépage très répandu en Sardaigne de type grenache se déclinent en une infinité de variantes en Sardaigne. Celui des sympathiques producteurs de vin de Pub Agricolo, rencontrés à Mamoiada, n’était pas piqué des vers. Pour une vraie découverte, on peut essayer le Mandrolisai, un autre vin local, et bien sûr écluser une Ichnusa, la bière sarde.
Seadas
Le dessert sarde le plus connu est un petit chausson de pâte au fromage avec du miel et du citron. Pour amateurs de desserts pas trop sucrés.
Liqueur de myrte
Cette délicieuse boisson très parfumée typique de Sardaigne se boit en digestif. Au deuxième verre, les effets bénéfiques du premier sont annulés.