La consommation de burgers dans la restauration à table en France a progressé de 17% en 2011, par rapport à l'année précédente, selon une étude NPD Group, publiée mardi 17 juillet.

En moyenne, un Français ingurgite quatorze burgers par an, soit presque trois fois la consommation italienne (cinq par an et par personne). Pour l'ensemble de la restauration commerciale (restauration rapide comprise), la consommation de burgers a augmenté de 3% l'an dernier.

Désormais, 5% des commandes de burgers se font dans les restaurants classiques. Rien que dans la restauration à table, la consommation de burgers a augmenté de 17% en une année, au détriment, notamment des pizzas et des plats dits «ethniques» (-3% chacun).

Pas cher, le burger

Pour NPD, cette augmentation de la demande s'explique entre autres par le bon rapport qualité-prix de ces plats. «Le burger est souvent proposé dans les restaurants à un prix plus attractif que les autres plats. En ces moments de difficultés économiques où les consommateurs continuent de faire attention à leurs dépenses, le burger constitue une alternative d'un très bon rapport qualité prix, tout en étant l'équivalent d'un véritable plat chaud», explique Christine Tartanson, directrice de la division Foodservice chez NPD Group.

Selon l'analyste, les consommateurs français avalent trois fois plus souvent un burger qu'un steak ou que tout autre plat à base de boeuf, aussi bien au déjeuner qu'au dîner. Sa consommation est répartie dans toutes les populations, les femmes comme les hommes étant adeptes de ce repas (50% chacun), ainsi que les jeunes consommateurs et les plus âgés.

Les Français figurent à la deuxième position des plus grands amateurs de burgers en Europe, avec plus d'un produit consommé par mois (14 par an), juste derrière les Britanniques (17), mais devant les Allemands (12), les Espagnols (9) et les Italiens (5).