Une étude américaine publiée le 24 mai indique que la consommation de poisson grillé ou cuit au four cinq fois par semaine diminue de 30% le risque de maladies cardio-vasculaires.

Le poisson frit en revanche, consommé ne serait-ce qu'une fois par semaine, augmente le risque de maladies cardio-vasculaires de 48%, selon les chercheurs.

Menée dix ans durant par une équipe de Northwestern University Feinberg School of Medicine (Chicago) et utilisant les données de 84 493 femmes ménopausées participant à une enquête nationale sur la santé des Américaines, l'étude américaine a également déterminé quels poissons il valait mieux manger. Saumon, maquereau et tassergal sont plus indiqués que vivaneau, morue, sole et thon. Les poissons à chair sombre sont plus riches en acides gras polyinsaturés oméga-3, entre autres nutriments bénéfiques pour le coeur, expliquent les chercheurs.

Des études précédentes avaient découvert un lien entre les acides gras oméga-3 des poissons, la diminution des phénomènes inflammatoires et l'amélioration de la tension artérielle. Il est également établi que le fait de faire frire le poisson produit des acides gras trans, qui augmentent les risques de maladies du coeur et des artères.

Si vous songez à ajouter du poisson à votre menu, il existe des sources d'informations fiables qui vous permettront d'en acheter en bonne santé et pêché dans le respect de l'environnement. Blue Ocean Institute, par exemple, est une organisation oeuvrant pour la protection des mers et des océans qui propose un guide téléchargeable sur les ressources halieutiques: abondance des espèces, poissons d'élevage vs poissons sauvages, impact sur la santé, https://www.blueocean.org/

L'étude, publiée dans la revue Circulation: circheartfailure.ahajournals.org/content/early/2011/05/24/CIRCHEARTFAILURE.110.960450