Parfois, c'est la pression populaire qui convainc les grands de l'alimentation de modifier leur offre. Après Loblaws l'année dernière, c'est au tour de la chaîne Metro de passer en revue les espèces marines vendues dans ses supermarchés afin d'en retirer celles qui sont menacées.

Dès l'automne, Metro ne vendra plus de poisson qui n'est pas issu de la pêche durable. Tous les fournisseurs qui veulent faire affaire avec Metro devront dorénavant signer un code de conduite prouvant leur engagement envers la pêche durable.

C'est tout un revirement de situation. L'année dernière, les supermarchés Metro avaient terminé bons derniers au palmarès des entreprises sensibles à la pêche durable de Greenpeace.

«Ce changement de cap est une très bonne nouvelle», dit Beth Hunter, directrice de la campagne Océan de Greenpeace Canada. Mme Hunter note que la nouvelle politique de Metro compte aussi un élément inusité: un engagement à encourager la pêche artisanale locale. Greenpeace salue l'initiative et souhaite que la chaîne ouvre ses poissonneries aux petites entreprises de pêche, un processus qui n'est pas toujours facile.