(Calgary) Alex Boisvert-Lacroix ne saura qu’à l’issue des sélections de Québec, à la fin de décembre, s’il se qualifiera pour ses deuxièmes Jeux olympiques.

Il devra y remporter le 500 m et attendre l’allocation finale des huit postes disponibles dans l’équipe canadienne.

L’ouverture est là, mais difficile de jauger ses chances pour l’instant. Tout dépendra de l’identité des patineurs qualifiés dans chacune des autres distances.

« Peu importe le résultat, c’est certain que ça va être crève-cœur si je ne réussis pas à me classer aux Jeux, a admis Boisvert-Lacroix dimanche. Mais je suis déjà en paix et satisfait de ma carrière. Tout ce que je vais chercher à partir de maintenant, c’est du bonus. »

De retour dans le groupe A après un début de saison difficile, le diplômé en kinésiologie avait de quoi se réjouir. À sa dernière Coupe du monde à vie, il a terminé septième du deuxième 500 m de la compétition avec un chrono de 34,20 secondes, son troisième à vie.

« À 34 ans, le corps est magané, les lames encore plus. C’est le fun de finir sur une note comme ça. Ma copine était descendue à Sherbrooke chez mes parents avec mon frère et sa conjointe pour regarder ma course en famille. Ils ont sûrement aimé le spectacle que je leur ai offert. »

L’épreuve a été remportée par le Russe Viktor Mushtakov grâce à un temps 33,90 s. Le Japonais Yuma Murakami a gagné l’argent en 33,99 s. Le Canadien Laurent Dubreuil, vainqueur vendredi avec un temps-canon de 33,77, a cette fois dû se contenter du bronze en 34,06. Le sprinteur de Lévis montait ainsi sur le podium pour un troisième 500 m de suite. Il a ensuite terminé huitième au 1000 m.

Onzième aux Jeux olympiques de 2018, Boisvert-Lacroix tourne les yeux vers les sélections de Québec.

« Ça fait quatre excellentes courses que je fais, j’ai retrouvé ma façon de patiner. Maintenant, je peux juste contrôler ce que moi je fais, le reste est hors de mon contrôle, je vais me présenter le 27 et faire le mieux que je peux. »