La Coupe du monde de ski alpin fait son retour au Canada après une pause pandémique et avec l’ajout d’une course supplémentaire.

Une troisième épreuve est ajoutée à la descente masculine et au super-G à Lake Louise, en Alberta, site qui donne traditionnellement le coup d’envoi de la saison de vitesse.

La première des deux descentes aura lieu vendredi dans la station de ski du parc national de Banff, suivie d’une deuxième le samedi et d’un super-G le dimanche.

Les Coupes du monde masculines et féminines en Alberta ont été annulées en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19. Cette annulation a été lourdement ressentie par l’économie locale et a suscité la déception au sein de l’équipe canadienne, car cette étape à Lake Louise est la seule à domicile de l’année.

C’est aussi une montagne où les Canadiens se sentent à l’aise, ayant grandi en participant à des courses de développement sur la même piste.

Les skieurs canadiens se sont élancés sur la piste de la station de Lake Louise, mardi, lors de la première des trois descentes d’entraînement en vue de l’épreuve d’ouverture très attendue, vendredi.

« C’est la grosse affaire pour moi, a reconnu le Torontois Jack Crawford. C’est un endroit où nous avons la chance de skier année après année depuis des années et nous connaissons tellement bien la piste. C’est un endroit où nous sommes à l’aise.

« Je pense que c’est aussi l’une des meilleures descentes pour commencer l’année. C’est rapide. C’est difficile de gagner, mais ce n’est pas nécessairement la plus terrifiante pour nous car nous avons eu la chance de la skier tellement de fois.

« Vous avez aussi votre famille autour de vous. Vous avez plus de choses à faire, mais cela n’est jamais une corvée. Vous êtes à la maison. Vous avez des amis et de la famille au bas de la piste. »

Tous les skieurs cherchent à s’assurer leur sélection pour les équipes olympiques de leurs pays respectifs en vue des Jeux de Pékin en février.

Lake Louise est le point de départ de l’aventure pour les spécialistes des épreuves de vitesse.

Alors que la descente masculine supplémentaire est une nouveauté cette année, les dames qui arriveront la semaine prochaine disputeront deux descentes et un super-G pour une 13e fois.

Les départs à la retraite du champion du monde Erik Guay et des médaillés des mondiaux Manuel Osborne-Paradis et Dustin Cook ces dernières années laissent une équipe canadienne masculine de descente avec une moyenne d’âge de 24 ans et elle tente de faire ses preuves.

Crawford et Brodie Seger, de Whistler, en Colombie-Britannique, ont signé d’excellentes performances, ratant de peu le podium aux championnats du monde en février à Cortina, en Italie.

Crawford a terminé quatrième au combiné alpin et Seger quatrième du super-G.

Broderick Thompson, de Whistler, le frère de la championne olympique de ski cross Marielle Thompson, est l’aîné de l’équipe à 27 ans. Il compte cependant le moins d’expérience en course, ayant perdu deux saisons en raison d’une blessure au genou en 2018.

Osborne-Paradis a été le dernier Canadien à monter sur le podium à Lake Louise en 2014 lorsqu’il a terminé deuxième en descente.