C’est ici, à cette position névralgique, qu’on retrouvera les récits les plus captivants de ce camp d’entraînement. Pas au chapitre des deux premiers gardiens du club, mais bien derrière.

Les deux premiers sont Samuel Montembeault et Jake Allen. Ce sera ça, et ce ne sera rien d’autre. Qui sera le numéro un ? Y aura-t-il même un véritable numéro un, ou bien un partage des tâches de manière égale ou presque, comme on en voit de plus en plus dans cette ligue ? Ces questions, légitimes, auront leurs propres réponses très bientôt.

C’est plutôt derrière Montembeault et Allen que ça s’annonce plus intéressant.

Casey DeSmith a été obtenu des Penguins de Pittsburgh dans le cadre de la transaction impliquant Jeff Petry au mois d’août, et on peut sans doute présumer que ce vétéran de 32 ans n’a pas fait des roulades dans son salon en apprenant la nouvelle, parce qu’il a quitté un club où il y avait trop de gardiens pour se joindre à un autre club qui a trop de gardiens.

L’option d’un ménage à trois aurait été valable dans les années 1980 ou 1990, avant l’avènement d’un plafond salarial, mais aujourd’hui, une telle option tombe bien peu sous le sens.

De toute façon, le directeur général Kent Hughes a déjà laissé entendre qu’il allait tenter d’échanger DeSmith lorsque l’occasion se présentera, donc sa présence ici s’annonce assez brève.

Le « projet » Primeau

Enfin, il reste le cas de Cayden Primeau, un « projet » de l’administration précédente, qui l’avait repêché avec un choix de septième tour en 2017.

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Cayden Primeau, dans l’uniforme du Rocket de Laval, le 14 avril dernier

Primeau, on va se le dire, n’a jamais réussi à prouver qu’il était un gardien du calibre de la LNH en 21 matchs avec le Canadien, et on peut se demander à quel point la direction actuelle tient à lui.

Un rappel que si jamais Primeau était retranché, il devrait passer par le ballottage avant de se rendre à Laval.