On a évoqué un enjeu de congestion parmi les attaquants du Canadien en vue du prochain camp d’entraînement, et on peut aussi dire exactement la même chose chez les défenseurs.

Parce que là aussi, à moins de blessures, il n’y aura pas de poste pour personne d’autre que ceux qui sont déjà en place.

Alors meilleure chance la prochaine fois, messieurs Reinbacher, Struble, Norlinder et autres Mailloux. On vous reverra au Centre Bell un peu plus tard, sans doute.

Car chez les défenseurs, c’est la même réalité que chez les attaquants : celle des contrats, qui vient nous rappeler que les espoirs qui veulent causer la surprise n’ont aucune chance, ou presque.

En ce moment, le Canadien a neuf défenseurs sous contrat. De ce nombre, il y a des vétérans dont la place est déjà assurée (David Savard, Mike Matheson), des jeunes en qui la direction croit beaucoup (Kaiden Guhle, Jordan Harris, et sans doute aussi Johnathan Kovacevic). Il y a aussi Chris Wideman, qui est sous contrat pour une autre saison, que ça fasse votre affaire ou non.

Les six… et les autres

Nous en sommes déjà à six noms, auxquels peuvent s’ajouter ceux de Justin Barron et Arber Xhekaj, qui ont chacun connu de bons moments lors de la dernière saison. Jeff Petry n’a fait que passer sans jamais vraiment revenir, et en échange, le Canadien a obtenu des Red Wings de Detroit Gustav Lindstrom, 24 ans, qui vient lui aussi s’ajouter à ce paysage déjà très chargé, et à qui la direction montréalaise accordera la chance de se faire remarquer.

David Reinbacher, premier choix du Canadien au plus récent repêchage, aura toutes les chances de se faire remarquer lui aussi, mais en raison de l’abondante circulation devant lui, on conseille au jeune homme de voyager léger. Sans compter qu’à seulement 18 ans, il n’y a absolument rien qui presse pour lui ; il pourrait jouer à Laval, ou encore retourner dans la ligue suisse, où il a récolté 22 points en 46 matchs la saison dernière avec le club de Kloten.

Alors, ce n’est pas bien compliqué : si jamais il y a des surprises à ce camp, ce ne sera sans doute pas à la ligne bleue.