Pour les Rangers, ça n’aurait pas été une bonne idée que d’aller en Floride avec un retard de 0-2 dans cette série, alors ils ont décidé de s’arranger pour que ça n’arrive pas.

Ils y ont mis le temps, mais les Rangers ont fini par battre les Panthers 2-1, en prolongation du deuxième match de cette série contre les Panthers vendredi soir à New York. Le troisième match de la série sera présenté dimanche après-midi à Sunrise.

C’est Barclay Goodrow qui a enfilé la cape du héros avec le but de la victoire, un tir très précis à la droite du gardien Sergei Bobrovsky, à 14 : 01 de la période supplémentaire. Ce fut la fin des émissions.

Pour le club new-yorkais, ça ressemblait à un match qu’il ne fallait pas perdre. Bien sûr, d’autres équipes ont déjà comblé des retards de 0-2 dans une série auparavant, mais quelles auraient été les chances, vraiment, d’aller en Floride et d’espérer que ça se replace ? Mais les Rangers, heureusement pour eux, n’en sont pas là.

Sentant sans doute l’urgence de la situation, Peter Laviolette, l’entraîneur des Rangers, a misé gros en apportant des changements à sa formation.

PHOTO VINCENT CARCHIETTA, USA TODAY SPORTS

En premier, Kaapo Kakko a été laissé de côté, une première pour le jeune attaquant depuis la finale de l’Est de 2022. Cela a poussé Jack Roslovic à la place de Kakko sur le troisième trio, tandis que Filip Chytil a obtenu une promotion à la droite de Chris Kreider et Mika Zibanejad sur le premier trio du club.

Et puis, pour les nombreux membres du fan club de Matt Rempe, précisons que le gros gaillard a été ajouté à la formation après avoir été laissé de côté lors des deux matchs précédents de son équipe. Sa soirée de travail se résume à neuf mises en échec, un sommet parmi les joueurs des deux équipes, aucun point, et 10 : 06 de temps de jeu. On va laisser à d’autres le soin d’avancer qu’il a fait une différence dans ce match.

Les Panthers ? Ils ont tout donné, comme ils le font pas mal souvent, et maintenant, il faudra voir ce qu’il leur reste dans le réservoir.

Bien sûr, les deux équipes ont disputé le même nombre de minutes de jeu depuis le début de cette finale de l’Est, mais le style des Panthers, axé sur un échec-avant intense et sur du jeu très physique, a tendance à épuiser. D’ailleurs, certains membres de cette équipe avaient l’air à bout de souffle au moment de la prolongation, un léger détail qu’il ne faudra pas négliger lors des rencontres suivantes, en particulier si jamais ça s’étire.

Devant le filet, les deux gardiens ont été très solides, et puis on va se le dire, personne n’aurait pu arrêter ce tir de Goodrow à la fin, à part peut-être Patrick Roy en 1986.

Alors avec tout ça, on a une série, mesdames messieurs, et si les deux premiers matchs sont une indication de ce qui s’en vient, on devrait bien s’amuser.