Samuel Montembeault est-il un véritable gardien numéro un ? La question a été entendue souvent cette saison, et Kent Hughes a profité de la journée de bilan, mercredi, pour offrir sa propre réponse.

« Oui, pour nous, Sam a démontré cette année qu’il était capable d’être notre numéro un », a répondu le directeur général mercredi matin au centre d’entraînement de Brossard.

« Souvent, les gens ont posé cette question depuis le début de la saison… Je pense qu’il est notre numéro un, mais on veut qu’il puisse continuer à se dépasser pour être le meilleur gardien qu’il peut être. C’est la même chose pour Cayden Primeau. Je n’aime pas donner un titre qui laisse croire à quelqu’un d’autre qu’il n’y a pas de place […] On veut qu’il y ait de la compétition à l’interne. »

Dans l’immédiat, donc, le filet du Canadien reviendra en grande partie à Montembeault. À 27 ans, le gardien québécois sort de sa meilleure saison en carrière ; il a pris part à 41 matchs, un sommet pour lui. Cette confirmation de gardien titulaire devrait signifier une charge de travail un peu plus grande pour lui à compter d’octobre.

Mis au courant des propos de son patron, le gardien québécois, qui estime avoir connu « une bonne saison en général », n’a pu réprimer un sourire.

« C’est sûr que c’est vraiment plaisant d’entendre ça, a dit Montembeault au sujet des bons mots de Hughes. Il n’y a rien de garanti, ce sera un autre été important pour moi. Je vais prendre le temps de me reposer et d’avoir un été complet de travail pour arriver fin prêt la saison prochaine. »

Comme j’ai dit, il n’y a jamais rien de certain, alors ce sera à moi de continuer à bien faire la saison prochaine.

Samuel Montembeault

Et cette charge de travail, qui pourrait s’avérer plus lourde la prochaine fois ? Ce n’est pas quelque chose qui semble effrayer le principal intéressé.

« Des gardiens qui font des saisons de 60 matchs, on voit ça de moins en moins… C’est sûr, il y a encore des gars comme [Connor] Hellebuyck, qui sont capables de prendre des plus grosses charges de travail. Mais je pense que nous deux ici, on est de très bons gardiens, on a une belle relation, alors on va juste essayer de se pousser, de s’entraîner et d’aider l’équipe à gagner. »

Primeau, l’autre membre de ce duo masqué, estime quant à lui avoir fait du progrès cette saison.

« Si on compare avec le camp d’entraînement, je trouve que je suis un gardien différent, a répondu le jeune adjoint. Le fait de pouvoir m’entraîner chaque jour avec ces gars-là, de passer une saison en entier dans la LNH… Je suis devenu un gardien complètement différent par rapport à qui j’étais lors du camp. »

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

« Si on compare avec le camp d’entraînement, je trouve que je suis un gardien différent », a déclaré Cayden Primeau.

Montembeault, lui, a eu la chance de pouvoir prolonger sa saison, étant invité par la direction d’Équipe Canada la semaine dernière en vue du prochain Championnat du monde, présenté au mois de mai. Mais cette fois, contrairement à l’an dernier, il a choisi de décliner cette invitation.

Il prend le chemin des vacances la tête pleine de pensées optimistes pour la suite des choses.

« J’aime beaucoup la direction dans laquelle on s’en va en tant qu’équipe, a-t-il ajouté. On peut juste continuer à s’améliorer. On est rendus là, les gars veulent gagner et jouer des matchs importants en mars, en avril. On va se préparer pour ça pendant l’été. »